Les Anglais resteront toujours uniques en leur genre en Europe. Pas plus tard que dimanche, 17 juillet, la télévision française BFMTV a diffusé un long reportage en plusieurs épisodes sur Vladimir Poutine où il était, une fois de plus, fait état de sa santé qui serait défectueuse mais qui reste un grand secret d’Etat en Russie. Ca, c’est vu côté pile (en France) où à défaut de provoquer, réellement, la faillite économique de la Russie, le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, s’est borné à l’annoncer, urbi et orbi, en mars, sur les plateaux de télévision : « Nous allons mettre l’économie russe en faillite dans les deux prochains mois car elle ne supportera pas les effets de notre embargo ». Mais, quatre mois après, c’est au contraire la France qui suffoque, dangereusement, au point où les conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine peuvent avoir raison des fragiles équilibres de l’actuelle Assemblée nationale. Ca, c’était coté pile. Côté face, le chef de l’armée britannique, lui, soutient que Poutine est en très bonne santé. Dans une interview diffusée sur la BBC, l’amiral, Tony Radakin, s’est inscrit en faux contre des rumeurs concernant la santé du président russe ou la possibilité qu’il puisse être assassiné. Le stoïcisme du chef militaire britannique ne va pas faire plaisir aux désirs des chefs militaires du duo franco-allemand qui auraient bien voulu enterrer Poutine vivant : «Je pense que certains commentaires sur le fait qu’il (Poutine) ne soit pas en bonne santé ou qu’il finisse par se faire assassiner, et bien je pense que ce sont des vœux pieux». Et d’ajouter : «En tant que professionnels militaires, nous voyons un régime relativement stable en Russie, le président Poutine a été en mesure d’étouffer toute opposition (…) et personne au sommet n’a la motivation de le défier». L’amiral aurait pu ajouter que l’économie russe se porte nettement mieux que les économies européennes. Bref, Poutine est en place jusqu’en 2034 alors que Macron s’en ira en 2027 et Olaf Scholz peut-être même avant son ami français. Quant à Boris Johnson, il quittera le 10 Downing Street dans deux mois. Au final, qui réellement est dans les problèmes ? Poutine où ceux qui ont suivi Biden tête baissée sans réfléchir ?
X