COUR PENALE INTERNATIONALE : Emission d’un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine.

Ce n’est pas un poisson d’avril. D’ailleurs le 1er avril est encore loin. La CPI déclare ce vendredi, 17 mars, avoir émis un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine, pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l’invasion russe : « Aujourd’hui, 17 mars 2023, la Chambre préliminaire II de la CPI a émis des mandats d’arrêt contre deux personnes dans le cadre de la situation en Ukraine : M. Vladimir Vladimirovitch Poutine et Mme Maria Alekseyevna Lvova-Belova », commissaire présidentielle aux droits de l’enfant en Russie. Il y a très peu de chance que les deux autorités russes soient jugées devant ce tribunal quand bien même Poutine ne sera plus au pouvoir. Et ce ne sera pas la première fois que la CPI fera du deux poids deux mesures. Les autorités israéliennes régulièrement citées à comparaître pour leurs exactions contre les Palestiniens, n’ont jamais répondu aux convocations d’aucun tribunal des Nations-Unies. Plus proches de nous, l’agression contre la Libye et l’assassinat en 2011 qui avait conduit à la destruction totale de la Libye contre la volonté de l’Union africaine et de tous les pays africains, n’a donné lieu à aucune réaction de la CPI ni contre l’ancien président français Nicolas Sarkozy qui fut le meneur de cette opération, ni contre l’OTAN. C’est la raison pour laquelle la majorité des pays africains restent neutres lors des votes onusiens sur la guerre en Ukraine. L’Occident leur demande de voter contre la Russie qui agresse l’Ukraine alors que les pays occidentaux ont détruit la Libye sans autre forme de procès, montrant la justice à deux vitesses de la CPI. La Russie n’est pas membre de la CPI, ni d’ailleurs l’Ukraine qui, elle, accepte la compétence de la CPI sur son territoire. Moscou a déjà averti : Le mandat d’arrêt de ce 17 mars est nul et de nul effet.

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