EST DE LA RDCONGO : Reprise des combats et énième violation du cessez-le-feu

Les combats se sont poursuivies, mardi, 7 mars, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), malgré l’annonce le 3 mars, à Luanda, d’un nouveau cessez-le-feu accepté par la rébellion du M23. Alors que le cessez-le-feu était prévu à 10h GMT, mardi, 7 mars, les affrontements se sont poursuivis, les deux parties s’accusant mutuellement d’avoir lancé des attaques sur leurs positions. Le 3 mars, à Luanda, la présidence angolaise, désignée par l’Union africaine médiatrice dans cette crise, annonçait un nouveau calendrier de cessation des hostilités, débutant ce mardi, 7 mars, à midi, avec l’arrêt des combats « dans toute la région orientale de la RDC ». Lors de son voyage officiel effectué, en RDCongo, samedi, 4 mars, le président français, Emmanuel Macron, avait cru soutenir que cette fois-ci, le cessez-le-feu serait respecté d’autant plus que contrôlé par le président angolais, Joao Lourenço, dont l’armée est la plus forte de cette partie de l’Afrique. Visiblement, il n’en est rien. Et Emmanuel Macron se rendra à l’évidence que c’est son homologue, Etienne Tshisekedi, qui doutait de la bonne foi du M23, qui a raison sur toute la ligne. La rébellion majoritairement tutsi du M23, restée en sommeil pendant près de dix ans, a repris les armes fin 2021. Kinshasa accuse le Rwanda de la soutenir, ce qui a été corroboré par des experts de l’ONU, bien que Kigali s’en défende. L’enjeu c’est quoi ? C’est le pillage des richesses du sous-sol de l’Est du Congo depuis une vingtaine d’années.

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