L’agence de notation S&P Global Ratings vient de dégrader la France, reléguée de AA- à A+. Un signal brutal envoyé à la planète financière : les caisses de l’Etat se vident, et le doute grandit sur la capacité de Paris à rembourser ses dettes. Une dette publique qui était de 114% à janvier 2025 et qui devrait s’envoler vers 121 % du PIB d’ici 2028.
Des intérêts colossaux : 55 milliards d’euros à payer dès 2025.
En clair : la France vit à crédit, et le monde entier s’en inquiète.
Deuxième dégradation en seulement 18 mois.
Le gouvernement tente de minimiser, mais la sanction tombe à un moment explosif :
- Après la dissolution de l’Assemblée en juin 2024, l’instabilité politique alourdit déjà le fardeau financier.
- La prochaine décision de Moody’s, attendue le 24 octobre, pourrait frapper encore plus fort.
- Et Fitch avait déjà dégradé la note en septembre, dénonçant “les incertitudes budgétaires et politiques”.
Le doute est désormais global : Qui peut croire aux promesses de ramener le déficit sous 3 % du PIB… en 2029 ? D’ici là, la spirale de la dette pourrait faire chavirer l’économie.
Avec une dette record, des taux qui flambent et une croissance étouffée par les impôts, certains analystes redoutent un scénario à la grecque :
- Explosion des coûts d’emprunt.
- Perte de confiance des marchés.
- Et, au bout du chemin, un pays enchaîné par ses créanciers.
La France, puissance mondiale, est-elle en train de glisser vers la faillite masquée ?