Qu’on sache à Paris qu’il y aura réciprocité. Le temps où les Français pouvaient tout faire sur et contre les Africains sans qu’ils ne lèvent le moindre petit doigt est t o t a l e m e n t révolu. Pressé à sa droite par le Rassemblement national (Front national) et les Républicains qui l’accusent de laxisme dans sa politique migratoire, le gouvernement, en réponse à cette critique, souhaite rendre possible l’expulsion de « tout étranger » qui « a commis des actes graves » en levant notamment la condition de l’âge d’arrivée en France, soutient le ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin. Cette nouvelle disposition sera intégrée à la future loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi), « présentée à la rentrée » au parlement. « Aujourd’hui, un étranger qui a commis des actes graves n’est pas expulsable dès lors qu’il remplit certaines conditions comme une arrivée sur le territoire national avant l’âge de 13 ans », explique Darmanin avant de poursuivre : « Nous voulons permettre l’expulsion de tout étranger reconnu coupable d’un acte grave par la justice, quelle que soit sa condition de présence sur le territoire national ». Ces dispositions et d’autres feront l’objet d’un débat animé à l’Assemblée nationale à la rentrée. La NUPES est évidemment contre. Emmanuel Macron doit savoir une chose : les Africains ne viennent pas en France en laissant leur beau soleil derrière eux parce qu’ils adorent tellement son pays. Ils viennent en France pour fuir la gouvernance calamiteuse des dirigeants africains que Macron soutient parfois à bout de bras. Pas question que ces Africains soient entre le marteau et l’enclume dans leur pays, et qu’on leur ferme la porte de l’Hexagone où ils viennent se réfugier pour fuir cette mauvaise politique françafricaine. Que la France choisisse : qu’elle ferme ses bases militaires (Sénégal, Gabon, Côte d’Ivoire, Tchad, etc) et qu’elle quitte le F CFA, en laissant les Africains gérer leurs affaires eux-mêmes, qu’elle ne s’ingère plus (comme c’est le cas) dans les élections pour imposer ses « préfets » africains à la tête des Etats, et ce sera bien ainsi. Les Africains, ainsi, seraient très contents de rester dans leurs pays, enfin décolonisés, avec la conviction que c’est eux-mêmes qui élisent leurs dirigeants et non Paris. Si la France ne le fait pas, la grande ruée des Africains sur la France se poursuivra, massivement, et puis, son image (déjà piteuse) continuera à se dégrader en Afrique, et enfin, la Russie (sans même parler de la Chine) y augmentera ses parts de marché au détriment de celles de la France, comme c’est déjà le cas au Mali et en Centrafrique.
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