Comme il est de tradition après des élections législatives, la première ministre Elisabeth Borne a remis, mardi, 21 juin, sa lettre de démission au chef de l’Etat qui l’a refusée. Cela veut dire que dans l’esprit d’Emmanuel Macron, très coincé par cette situation inédite, le gouvernement y compris les trois ministres défaits lors des législatives et qui doivent normalement quitter le gouvernement, vont pour le moment rester, ainsi que, tous les autres. Outre tout ce que chacun peut penser de cette situation, il y a une chose qui embête Macron : limoger Elisabeth Borne après deux ou trois mois seulement à Matignon, ce qui serait encore plus cruel que pour Edith Cresson qui fut première ministre de François Mitterrand, pendant 10 mois et 18 jours, du 15 mai 1991 au 2 avril 1992. Son passage météorique à Matignon laissa un goût très amer chez les Françaises, qui aspirent à plus d’égalité de traitement avec les hommes. Champion des superlatifs, Jupiter va certainement faire pire.
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