Des centres d’accueil pour migrants doivent être créés dans le Sud de la France pour dissuader les exilés, qui empruntent la Méditerranée de remonter jusqu’à Calais et leur “proposer des alternatives sûres”, c’est l’un des points de l’accord qui a été signé, récemment, entre la France et la Grande Bretagne. Cet accord prévoit, également, que les Britanniques versent 72,2 millions d’euros en 2022-2023 à la France qui, en contrepartie, augmentera de 40% ses forces de sécurité, soit, 350 policiers et gendarmes supplémentaires dont des réservistes, sur ses plages, d’où partent les migrants à destination du Royaume-Uni, selon la déclaration commune des deux pays. Ces derniers vont, aussi, déployer “des ressources technologiques et humaines”, dont des drones, sur le littoral français pour mieux détecter, surveiller et intercepter les bateaux. Les deux pays veulent, également, collecter et utiliser des renseignements, notamment, “provenant de migrants interceptés”, pour mieux démanteler les réseaux de passeurs et dissuader les traversées par un travail conjoint “le plus en amont possible”, en lien avec les pays d’origine et de transit des exilés. On jugera après la mise en place de ce dispositif. Car au début de son premier mandat, le président, Emmanuel Macron, avait renforcé des bureaux d’examen des dossiers des candidats à l’immigration dans les pays de départ comme le Niger. La place que prend le débat sur l’immigration en France, montre que cette solution n’a pas produit des résultats escomptés, ni le renforcement de Frontex. La solution simple à ce problème de l’immigration est simple : permettre aux candidats à l’exil de rester dans leur pays mais faire que ce pays vive en paix, donne la chance aux jeunes d’avoir un travail ou d’en créer grâce aux aides pour ceux qui en ont la capacité. Dans l’émission « Heure de Vérité » sur Antenne 2 (aujourd’hui France 2) diffusée dans les années 90, le président du Sénégal, Abdou Diouf, avait averti que le fait de mettre des barrières de toutes sortes aux candidats africains à l’exil, ne les dissuaderaient jamais, mais que les pays européens devraient, plutôt, étroitement, travailler avec les pays exportateurs d’immigrés pour ensemble trouver des solutions pour qu’ils restent en Afrique. On lui avait ri au nez pendant l’émission. Il avait pourtant eu raison trente ans avant.
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