JOURNEE DU 8 MARS : Le pape François reçoit deux anciennes captives de Boko Haram au Saint-Siège

Le pape, François, a rencontré deux Nigérianes, anciennement, détenues par des militants de Boko Haram, au Vatican. Cette rencontre est intervenue à l’occasion de la Journée internationale de la femme, le 8 mars. Les deux jeunes filles se sont échappées de la captivité des rebelles djihadistes nigérians après avoir enduré des années de violence. Toutes deux chrétiennes, elles ont été amenées à rencontrer le pape et les responsables politiques italiens par une ONG du Vatican. « Ce que j’ai vu, ce que j’ai vécu, c’est que ces personnes (retenues en captivité par Boko Haram) ont souffert mais n’ont pas eu la possibilité de s’échapper et de se libérer. Si quelqu’un peut leur apporter de l’aide pour les libérer, ce serait formidable. Je souhaite que mon avenir soit radieux, mais surtout, il y a des filles qui n’ont pas la même chance que moi. Je souhaite que leur avenir soit brillant aussi », s’est confiée Jarada Marcus, Nigériane de 22 ans, qui a été retenue en captivité pendant de longues années et dont les proches ont été tués par Boko Haram. « Il y a encore des gens entre leurs mains (celles de Boko Haram). J’aimerais qu’ils soient libérés eux aussi. Je veux aussi que mon avenir soit brillant, comme celui de tout le monde, parce que je n’ai pas eu une belle vie, je souhaite qu’il le soit à partir de maintenant et mon avenir soit brillant à partir de maintenant », a révélé, pour sa part, Mariamu Joseph, Nigériane de 19 ans, qui a été retenue captive par Boko Haram pendant plusieurs années aussi. De façon générale, la puissance de nuisance de Boko Haram a beaucoup baissé grâce à la coordination des forces de combat du Nigeria, du Cameroun, du Tchad et du Niger. Cela dit, cette organisation continue à faire parler d’elle avec quelques rapts et assassinats par ci par là. Mais sans commune mesure avec sa puissance de feu d’antan.

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