LES ETALONS DU BURKINA FASO : Un sélectionneur burkinabé à la place d’un Belge.

Le comité exécutif de la Fédération burkinabè de football (FBF) a annoncé, lundi, 11 mars, la nomination de Brama Traoré à la tête de la sélection nationale. L’ancien sélectionneur des U20 et U23 succède au Belge, Hubert Velud, dont les résultats ont été jugés insuffisants lors de la CAN 2024 pour un renouvellement de son contrat. « Après plusieurs expériences (…), nous avons pensé qu’il était temps maintenant de faire confiance à un entraîneur national », a déclaré le président de la FBF, Lazare Bansé, lors de la rencontre avec la presse. Au moment où Emerse Fae a cloué le bec à la Fédération ivoirienne de football qui avait jeté son dévolu sur un entraîneur français, finalement, limogé, en pleine CAN, après la déconfiture contre le Nzalang de la Guinée équatoriale (0 contre 4), la FBF n’a vraiment pas eu un autre choix à faire. D’autant plus que la politique nationale impulsée par le capitaine-président, Ibrahim Traoré, tout comme du temps de Thomas Sankara, donne une importance capitale à l’expertise nationale, en tous domaines. L’apport étranger ne vient que compenser les failles de l’expertise locale. Or, en matière de football, le Burkina Faso compte des cadres dignes de conduire les sélections nationales. Ce n’est, donc, pas à ce niveau que le pays devrait sortir ses devises. Emerse Fae, après avoir gagné la CAN Côte d’Ivoire, contre toute attente, a été confirmé comme sélectionneur des Eléphants le 19 février.

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