Le Mali est sorti des fourches caudines de la CEDEAO le 3 juillet, à Accra, en voyant ses sanctions levées. Ces sanctions fortement soutenues par la France (pour des raisons de vengeance) et relayées en Afrique de l’Ouest par la Côte d’Ivoire, étaient très impopulaires au niveau de l’opinion publique africaine. C’est d’ailleurs l’un des motifs de rejet de la France en Afrique. L’ingérence. La mentalité coloniale qui persiste. L’exploitation. Bien sûr qu’il existe beaucoup d’autres raisons. Le pouvoir des colonels maliens a donc entrepris de faire le tour des pays de la CEDEAO pour remercier le fait qu’il leur ait été permis un retour à la normale. La Mauritanie bien que non membre de la CEDEAO, vient d’accueillir une délégation malienne conduite par le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, venue remercier le président mauritanien, le général, Mohamed Ould El-Ghazaouani. Et Abdoulaye Diop de relever que la Mauritanie a refusé le diktat colonial de la CEDEAO, en laissant par exemple ses frontières ouvertes avec le Mali, ce qui a, fortement, relativisé le fait que la Côte d’Ivoire qui appliquait les sanctions à 200% n’a pas pu pénaliser le Mali comme le souhaitaient les présidents Alassane Ouattara et Emmanuel Macron. Ce 5 août, soir, c’est une forte délégation de la Guinée qui est arrivée à Bamako. Conduite par le colonel, Amara Camara, secrétaire général de la présidence de la République et porte-parole du gouvernement, elle vient solidifier ses liens avec les colonels maliens, qui ont, toujours, manifesté de l’amitié pour eux. Il faut aussi noter que la Guinée avait été le pays de la CEDEAO par excellence à refuser d’appliquer les sanctions contre le Mali. Le colonel Doumbouya a fait là preuve d’un courage que seul en était capable un officier supérieur de son rang. Désormais, le Mali et la Guinée vont regarder loin, ensemble, en fonction de leurs seuls intérêts et non des diktats de la CEDEAO dont le nouveau président en exercice, le président de Guinée Bissau, Umaru Cissoko Embalo, est une marionnette comme l’était déjà le Ghanéen, Nana Akufo Addo. Embalo venait de recevoir la visite, à Bissau, fin juillet, du président, Emmanuel Macron. Une visite qui a, surtout, été motivée par la volonté de Macron de continuer à emmerder les trois pays putschistes de la CEDEAO à travers des décisions parfois iniques que cette organisation reçoit des Français.
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