A nouveau auditionné le 9 août par le parquet général près la Cour de cassation pour des propos jugés diffamatoires à l’encontre du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, l’ancien président intérimaire de l’UDPS (le parti présidentiel), Jean-Marc Kabund, a été placé sous mandat de dépôt. Puis, depuis ce samedi, 13 août, en résidence surveillée. Ce n’est ni le premier ni le dernier soutien et ami politique à se séparer du chef de l’Etat, candidat à sa succession, en décembre 2023. Visiblement, la rupture dans le camp présidentiel devient la norme. La fidélité l’exception. Au sein de l’UDPS, on ne voit pas les choses de cette façon. Haut cadre de l’UDPS, Guy Bao Ebamu, par exemple, soutient que Kabund récolte ce qu’il a semé. Il n’avait ni l’humilité de l’homme politique, ni la courtoisie requise par ses fonctions. Il s’est bombardé président a.i. alors que la fonction de a.i. n’existe nulle part dans les statuts du parti. Il se voulait un président-bis en ce sens que c’était facile de se faire recevoir par le premier ministre chef du gouvernement et même par le chef de l’Etat que par le chef du parti présidentiel qu’il était et qui, en théorie, doit être accessible et rassembleur autour du chef de l’Etat. Plus grave, il a diffamé le chef de l’Etat en faisant des révélations qui n’avaient pas lieu d’être faites et qui étaient de nature à jeter le trouble non seulement dans le fonctionnement de l’Etat, mais aussi, du parti UDPS. Bref, Ebamu estime que le jugement de son ancien collègue Kabund n’était pas expéditif comme certains le pensent, mais au regard de la gravité des faits, la justice a choisi de vite traiter son cas pour passer à autre chose. Et ce sans instruction de personne.
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