Le président tunisien, Kais Saied, a promulgué vendredi, 16 septembre, un décret introduisant une peine de prison de cinq ans et une lourde amende pour toute personne répandant des «fausses informations» ou des «rumeurs» en ligne. Est prévue une amende de 50.000 dinars tunisiens (15.500 euros) pour toute personne «qui utilise délibérément les réseaux de communication et les systèmes d’information pour produire, promouvoir, publier ou envoyer des fausses informations ou des rumeurs mensongères». C’est une première en Afrique. Le décret vise les personnes qui répandent de telles intox afin de «porter atteinte aux droits d’autrui, à l’ordre public, à la défense nationale ou pour semer la panique au sein de la population». La peine prévue est «doublée» en cas d’intox visant des responsables de l’Etat, selon le décret. Dès sa publication, des internautes ont critiqué le texte estimant qu’il pourrait être instrumentalisé par le pouvoir pour museler la presse ou faire taire les voix dissidentes.
Français▼
X
Afrikaans Shqip አማርኛ العربية Հայերեն Azərbaycan dili Euskara Беларуская мова বাংলা Bosanski Български Català Cebuano Chichewa 简体中文 繁體中文 Corsu Hrvatski Čeština Dansk Nederlands English Esperanto Eesti Filipino Suomi Français Frysk Galego ქართული Deutsch Ελληνικά ગુજરાતી Kreyol ayisyen Harshen Hausa Ōlelo Hawaiʻi עִבְרִית हिन्दी Hmong Magyar Íslenska Igbo Bahasa Indonesia Gaelige Italiano 日本語 Basa Jawa ಕನ್ನಡ Қазақ тілі ភាសាខ្មែរ 한국어 كوردی Кыргызча ພາສາລາວ Latin Latviešu valoda Lietuvių kalba Lëtzebuergesch Македонски јазик Malagasy Bahasa Melayu മലയാളം Maltese Te Reo Māori मराठी Монгол ဗမာစာ नेपाली Norsk bokmål پښتو فارسی Polski Português ਪੰਜਾਬੀ Română Русский Samoan Gàidhlig Српски језик Sesotho Shona سنڌي සිංහල Slovenčina Slovenščina Afsoomaali Español Basa Sunda Kiswahili Svenska Тоҷикӣ தமிழ் తెలుగు ไทย Türkçe Українська اردو O‘zbekcha Tiếng Việt Cymraeg isiXhosa יידיש Yorùbá Zulu