Le président, Emmanuel Macron, annoncera, mercredi, 9 novembre, à la base militaire de Toulon, la fin de l’Opération Barkhane, qui fut lancée, en 2014, par le président, François Hollande, au Mali. La France, à la demande du président de transition de l’époque, le professeur, Dioncounda Traoré, avait répondu à l’appel au secours pour contrer les djihadistes, qui avançaient pour s’emparer de la ville de Bamako, après avoir pris le Nord et le Centre du pays. Mais, par la suite, personne n’a plus reconnu l’armée française, qui s’est mise à ronronner face au djihadisme triomphant au point de contraindre les colonels maliens arrivés au pouvoir par coup d’état, de la chasser du Mali. Ils ont préféré faire appel au savoir-faire des mercenaires russes de la société Wagner. Barkhane qui comptait 5.500 hommes en a aujourd’hui 3.000 repliés au Niger (pays voisin du Mali) et au Tchad. Mais, plus stratégiquement, à Toulon, Emmanuel Macron va annoncer sa nouvelle doctrine militaire en Afrique (on espère qu’il en a une) car les Africains exigent la fermeture de toutes les bases militaires françaises en Afrique. Il y en a en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Gabon et au Tchad. Celle du Centrafrique a, définitivement, fermé, il y a deux semaines. L’image de la France est atrocement mauvaise en Afrique où la France se reconnaît dans plusieurs opérations de déstabilisation qui coûtent cher au continent, aujourd’hui. C’est par exemple la France, avec le président, Nicolas Sarkozy, qui fut le chef de file de la destruction de la Libye (un pays jadis riche, prospère et stable) qui conduisit à l’assassinat (planifié) de son leader, le colonel, Mu’ammar al Kadhafi. La chute de son régime libéra les entrepôts militaires où on comptait toutes sortes d’armes sophistiquées ainsi que l’éparpillement dans le désert sahélien de tous les djihadistes venus de Syrie, d’Irak et d’autre pays du Moyen-Orient, que le « frère-guide » maintenait de force dans ses casernes hyper surveillés. Autrement dit, c’est la destruction de la Libye qui a conduit à la déstabilisation du Sahel et à sa « djihadisation ». Les Africains rendent la France totalement responsable de l’expansion du djihadisme dans le Sahel. Il fallait que Paris corrige cette situation mais son armée qui dit-on n’a jamais gagné une guerre, la preuve celles de 1914 et 1939 furent gagnées grâce à l’appui et au soutien des alliés où se comptaient les Africains en dizaines de milliers, est restée égale à elle-même, d’où son renvoi du Mali, au bout de huit ans d’efforts sans résultat. La France ne peut garder son rang de grande puissance sans l’appui de l’Afrique. Et si elle perd pied en Afrique (comme cela commence à être le cas), on la comparerait dans quelques années à l’Italie. Il faudrait donc arrêter cette politique françafricaine que tout le monde condamne en Afrique et même dans certains cercles en France. Pour y parvenir, il faudrait commencer par fermer les bases militaires et quitter la zone franc, en laissant les Africains s’occuper eux-mêmes de leur monnaie. Après, une coopération gagnant-gagnant pourra être valablement expliquée aux Africains car on leur dira : « La France coloniale nous a malmenés, exploités, surexploités. Mais chaque chose ayant une fin, on a tourné la page. Maintenant, on va travailler avec la France dépourvue de sa mentalité coloniale et on signera une coopération gagnant-gagnant ». On en est loin pour le moment, mais, c’est la seule voie à emprunter par le jeune président s’il veut aider son pays à continuer d’exister.
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