JUSTICE FRANCAISE : Nicolas Sarkozy bientôt devant un tribunal correctionnel à cause de Kadhafi (assassiné en 2011)

le Parquet national financier (PNF) vient de demander un procès devant le tribunal correctionnel de Paris contre l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, dans l’affaire du financement libyen de sa campagne victorieuse de 2007 (contre la socialiste Ségolène Royal). Flamboyant ministre de l’Intérieur et patron de l’UMP, Sarkozy était l’étoile montante du post-chiraquisme après avoir réussi à éclipser son principal rival, Dominique de Villepin. C’est ainsi qu’il réussit à s’ouvrir les portes menant chez le frère-guide libyen. Le généreux donateur mais très calculateur ! (lire le numéro 520 de mai 2023 d’Afrique Education actuellement chez les marchands de journaux). Kadhafi ne lésina pas sur les moyens pour l’aider à accéder au pouvoir. Comment et à quelle hauteur ? C’est le tribunal correctionnel qui le dira. Le PNF demande que Nicolas Sarkozy soit jugé pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale, recel de fonds publics libyens et association de malfaiteurs, des qualifications pour lesquelles il avait été mis en examen. L’ex-président de la République a toujours nié les faits dont il est soupçonné. Le PNF demande, aussi, à ce que soient jugés les anciens ministres de Nicolas Sarkozy, à savoir, Claude Guéant (surnommé le cardinal), Brice Hortefeux (que certains appelaient le Russe), ainsi qu’Eric Woerth, mais aussi, Ziad Takiedine, l’ancien haut fonctionnaire, Thierry Gaubert, et le supposé intermédiaire, Alexandre Djouhri, et d’autres. En tout, 15 personnes. C’est un pan de la françafrique qui sera en procès dans la mesure où le financement des campagnes électorales en France, prend, souvent, sa source en Afrique, auprès de certaines République bananières dont les dirigeants sont protégés par Paris, malgré leur gestion catastrophique à la tête des Etats. L’immigration tant décriée en France est à l’origine de ce mal vivre des Africains qui ne voient aucun avenir en restant dans leur pays. Le problème est donc d’une ampleur sans précédent et les magistrats de la correctionnelle devront se donner du temps pour démanteler un système de corruption (françafricain) qui appauvrit l’Afrique et qui fait que l’image de la France aujourd’hui soit complètement par terre en Afrique alors que l’Afrique et la France ont un destin commun. Si on ne marchait pas sur la tête du côté de Paris.

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