Alors qu’il a réussi à contenir la fougue de la CEDEAO avec son fameux embargo, qui visait à faire plier son pouvoir, avec la complicité visible du gouvernement français, le colonel-président, Assimi Goïta, se voit, aujourd’hui, confronté à un phénomène tout nouveau, voire, inattendu : la hausse incontrôlée des prix des produits de première nécessité. Au point où de Bamako à Ségou en passant par Gao, toutes les ménagères crient et se demandent si un gouvernement militaire (c’est-à-dire autoritaire) trône au Mali ? En effet, chaque commerçant fixe les prix selon ses humeurs. Voilà pourquoi, ce dimanche, 7 août, le colonel-président a tapé du poing sur la table et convoqué tout son gouvernement dans un conseil de ministres inédit. En plein repos dominical. Tant pis pour les nombreux ministres qui avaient, déjà, établi un programme en famille ou entre amis. Réquisition obligatoire pour tous au palais de Koulouba. En vedette, le ministre de l’Industrie et du Commerce Ould Mohamed, va être le superviseur général pour le compte du gouvernement des mesures prises. Car il faut dire qu’en prévision des effets de l’embargo de la CEDEAO, le gouvernement des colonels avait anticipé en commandant des produits de première nécessité en novembre. A de très bons prix. C’était bien avant la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Selon le gouvernement, le prix d’un kilogramme de brisure de riz devait être de 375 F CFA et pas 30 à 50% plus cher aujourd’hui selon les commerçants. Il en est de même pour la farine, des huiles, du sucre, des pâtes, la tomate, etc. dont les stocks restent disponibles car les achats groupés couvrent les besoins sur plusieurs mois. Le ministre Ould Mohamed à la demande du colonel-président, va faire afficher les prix chez chaque commerçant dès cette semaine et créer des brigades interministériels de contrôle, qui séviront contre ces escrocs qui veulent faire échouer la transition en pratiquant une hausse des prix inconsidérée. Comme quoi, le colonel-président ne s’intéresse pas seulement à son ennemi juré, Emmanuel Macron, (il n’oublie pas Alassane Ouattara), mais, il fait aussi très attention au panier de la ménagère malienne. Car il veut gagner le coeur des femmes maliennes.
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