Pour éradiquer la secte Boko Haram, il faudra la conjugaison des efforts de tous les partenaires du Cameroun. Le président du Cameroun, Paul Biya, en janvier 2015, avait appelé la communauté internationale à ne pas laisser le Cameroun, seul, porter le fardeau de la lutte contre Boko Haram. Depuis, les soutiens se sont multipliés. Le Cameroun a, déjà, enregistré l’aide de la Russie, de la Chine, de la Turquie, des Etats-Unis, de l’Arabie Saoudite et des pays de la CEEAC. La France, partenaire traditionnel, est, également, présente de façon multiforme. En juillet dernier, lors de son escale de quelques heures, à Yaoundé, François Hollande avait annoncé que cette coopération allait se densifier.
Ce jeudi, 21 janvier, son ambassadrice au Cameroun, Christine Robichon (notre photo où elle conduisait une délégation des ministères de la Défense et des Affaires étrangères chez le président Paul Biya le 22 novembre 2013), a remis 11 véhicules tactiques tout-équipés au ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo. On a besoin de dire à Madame l’ambassadrice : « Un seul mot : Continuez ! ».
Les véhicules, que complètent du matériel de transmission, des casques et des gilets pare-balles d’une valeur totale de 318 millions F CFA, sont destinés aux unités spéciales de l’armée locale.
Ces équipements vont être d’un grand secours, à l’Extrême-Nord du Cameroun, où les résidus de la secte Boko Haram refusent, toujours, d’abdiquer. Ils se sont spécialisés dans des attaques suicide.