Souvent pris à parti dans les « médias mainstream » depuis son rapprochement avec la Russie et la Chine, au détriment des puissances occidentales, le président du Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra, a, aujourd’hui, de quoi se réjouir, puisqu’il vient d’inaugurer la nouvelle centrale électrique du pays.

Construite et rendue opérationnelle en l’espace de trois ans par les Chinois, la centrale de Sakaï (notre photo) permettra d’augmenter la capacité de production d’électricité nationale de 60 à 72 mégawatts, de quoi réduire la fréquence des délestages qui sont une véritable nuisance pour l’économie centrafricaine.

Le fait que cette centrale soit intégralement photovoltaïque, c’est-à-dire, solaire, est, également, à souligner, compte tenu des engagements pris par la nation africaine à l’occasion de la COP 21.

Avec des besoins énergétiques se situant autour de 250 mégawatts, et au regard de la rapidité d’exécution d’une telle œuvre par les Chinois, la Centrafrique pourrait très bien transformer le déficit actuel de son offre électrique en excédent à moyen terme.

Paul Patrick Tédga

MSc in Finance (Johns Hopkins University – Washington DC)