CONGO-BRAZZAVILLE : « Le Pinochet africain » interné dans une clinique suisse sera le 24 février à Kinshasa à un Sommet

Date

L’appellation non contrôlée de « Pinochet africain » que nous reprenons, volontairement, à notre compte, est une trouvaille de notre vieil ami, le très bien renseigné, Bienvenu Mabilemono, le leader en chef du parti CLC, actuellement, en exil (involontaire) en Europe.

La Télévision congolaise (TéléCongo) que certaines méchantes langues surnomment avec effroi « Télé Foufou », indique que le dictateur 5 étoiles, sera, jeudi, 24 février, à Kinshasa, pour assister à un Sommet de chefs d’Etat. Au lendemain du Sommet Afrique-Europe des 17 et 18 février, à Bruxelles, il avait pris la destination de la Suisse où il s’est trouvé, pour soins, à la Clinique La Prairie (CLP), à Clarens, non loin de Montreux. La presse helvétique était d’ailleurs à ses trousses pour en savoir plus.

Bienvenu Mabilemono et ses amis de l’opposition ont d’ailleurs, gentiment, interpellé le directeur de cette clinique haut de gamme, pour lui dire tout le mal qu’ils pensent du fait qu’il ne trie pas ses clients, et d’accueillir des « dictateurs sanguinaires dans son établissement ». Et que pour eux, le fait d’accepter « Le Pinochet africain » (appellation non contrôlée) peut les pousser à saisir les tribunaux. Cet avertissement est forcément valable pour la prochaine fois. Sauf si le dictateur se déporte en Espagne ou au Maroc. Ce ne sera jamais le cas en France où le comité d’accueil est très dissuasif.

Précisons que contrairement à certains dictateurs qui refusent de se soigner dans leurs pays alors que les plateaux techniques des hôpitaux locaux sont acceptables, mais qui rechignent à le faire pour que leur dossier médical ne se retrouve pas dans la presse et dans les réseaux sociaux, le Congo-Brazzaville, lui, malgré son pétrole, ne dispose d’aucune structure médicale digne de ce nom, un quart de siècle après le retour au pouvoir par les orgues de Staline du dictateur 5 étoiles, « Le Pinochet africain ».

Il y a donc lieu de se demander où va l’argent du pétrole dans ce pays où l’eau et l’électricité manquent cruellement (coupures incessantes) alors que le fleuve Congo, qui balaie Brazzaville, est le cours d’eau le plus puissant du Bassin du Congo sans comparaison aucune avec l’Oubangui en Centrafrique ou la Sanaga au Cameroun.

Envie d’accéder aux contenus réservés aux abonnés ?

More
articles

×
×

Panier