Nicolas Sarkozy va être libéré ce lundi, 10 novembre, après-midi, après 20 jours de détention à la prison de la Santé, dans le 13e arrondissement de Paris.
L’ancien président français qui a suivi l’audience en visioconférence entouré de deux de ses avocats, a avoué aux juges quand il a pris la parole que « c’est très dur. C’est éreintant », d’être incarcéré à 70 ans. L’avocat général a demandé une liberté sous contrôle judiciaire strict. Mais, preuve que les débats n’ont pas été faciles entre les trois juges qui devaient décider, le verdict n’a été lu qu’à partir de 13h35 (heure de Paris) alors que l’audience en elle-même avait pris fin vers 10h30 pour permettre aux magistrats de se prononcer. Trois heures de débats, montrent la difficulté de la décision qui a été prise finalement.
Nicolas Sarkozy va donc être soumis à un contrôle judiciaire strict. Il aura interdiction de quitter le territoire. Il ne pourra plus se déplacer pour tenir ses conférences à l’étranger sauf si c’est par visioconférence. La justice interdit, également, à l’ex-chef de l’Etat d’entrer en contact avec le garde des Sceaux, Gérard Darmanin (qui lui avait rendu visite pendant 45 mn en prison créant un tollé général), ainsi qu’à toutes les autres personnes impliquées de près ou de loin dans cette affaire de financement libyen, y compris les membres de son cabinet.
La famille et les amis politiques et autres de Nicolas Sarkozy sont contents qu’il soit sorti de prison. Son affaire va être jugée en appel, ce qui fait de lui un homme non coupable du fait de la présomption d’innocence.

Cela dit, en Afrique, personne n’oublie le rôle qu’il avait joué dans la déstabilisation de la Libye aux côtés du couple Obama-Clinton et l’OTAN. Lui est toujours en vie alors que Mu’ammar al Kadhafi n’est plus de ce monde car assassiné, et tout un pays jadis prospère, la Libye, déstabilisé pour longtemps.
En France, le débat fait rage entre ceux qui saluent cette libération et ceux qui sont contre.





