FRANCE : Sous bracelet électronique, Nicolas Sarkozy annonce se mettre en retrait de la politique

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On a de la peine à le croire, qu’il va se mettre en retrait de la politique, alors que son principal ennemi, François Bayrou, est le locataire de Matignon, un poste où Nicolas Sarkozy œuvre en douceur pour qu’il tombe le plus vite possible. Comme Barnier. Il n’avait pas souhaité sa nomination à ce poste et selon certaines rumeurs, aurait même découragé le président, Emmanuel Macron, de le faire, sans succès. Maintenant, il s’active à scier la branche où il est assis pour que son passage à la primature soit météorique. Sacré Sarkozy !

L’ex-chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, a reçu un bracelet électronique, le 7 février 2025, après avoir été condamné pour corruption – une première, pour un ancien président français.

Nicolas Sarkozy a annoncé « renoncer à toute expression médiatique » et « mettre entre parenthèses » ses activités publiques d’ex-Président

« J’ai décidé de mettre entre parenthèses mes activités publiques d’ancien président et de renoncer à toute expression médiatique », a déclaré, samedi 8 février, Nicolas Sarkozy, sur X, vingt-quatre heures après s’être vu poser un bracelet électronique après sa condamnation dans l’affaire des écoutes.

« Je continuerai à exercer ma vie professionnelle comme j’en ai reçu le droit », a-t-il ajouté, alors qu’il ne peut désormais quitter son domicile qu’entre 8 heures et 20 heures – jusqu’à 21 h 30, les jours d’audience du procès dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007, pour lequel il est prévenu devant le tribunal correctionnel de Paris jusqu’au 10 avril.

Le bracelet électronique.

L’ex-chef de l’Etat a été définitivement condamné à un an d’emprisonnement ferme aménagé sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence, dans l’affaire des écoutes.

Un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme

Dans son message sur X, l’ancien président de la République (2007-2012) affirme qu’il déposera « avant la fin du mois » un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme, « qui dira si j’ai été victime, comme je le crois, d’une injustice et en tirera toutes les conséquences ».

Un recours qui n’est toutefois pas suspensif de la peine prononcée.

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