La transition au Gabon, trois mois, après, le coup d’état du général, Brice Oligui Nguema, n’est plus un long fleuve au cours tranquille. A l’allure où vont les choses, on n’a pas besoin de faire la faculté de droit public de l’Université Omar Bongo de Libreville pour savoir que la situation va et risque d’aller de mal en pis. Surtout si de président de la transition, il veut devenir président démocratiquement élu. Il y aurait à coup sûr déclenchement des hostilités.

Tout dépendra, donc, de la façon dont il va gérer la transition, mais, il doit savoir qu’il est, désormais, sous surveillance et que l’euphorie du 30 août s’estompe progressivement.

Le numéro 527-528 de décembre 2023 – janvier 2024 lui consacre une analyse et même son bas de couverture. S’il veut réussir, il a intérêt à suivre exactement l’intelligence politique dont son mentor, le patriarche Ondimba, savait faire preuve pour se sortir des situations les plus embarrassantes. Comme celle à laquelle il fait face aujourd’hui.