Un Sénégal à la croisée des chemins. Novembre 2025. Le Sénégal, notre cher pays, se trouve à un moment charnière de son histoire. Après l’élection de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko en 2024, une lueur d’espoir avait émergé : Celle d’une rupture définitive avec les pratiques du passé. Pourtant, aujourd’hui, force est de constater que les vieilles habitudes persistent, que les divisions s’aggravent, et que les dérives autoritaires menacent les fondements de notre démocratie.
Le Téra meeting du 8 novembre 2025 a révélé une réalité troublante : Ousmane Sonko, au lieu de rassembler, divise. Son discours agressif, ses attaques personnelles contre des figures de l’Etat, et sa remise en question systématique de la justice ne font qu’attiser un climat de méfiance et de conflit permanent.
Pendant ce temps, les vrais défis du Sénégal – chômage des jeunes, inégalités sociales, crise environnementale – restent sans réponse. Il est temps d’agir. Il est temps de dépasser les querelles de personnes, de refuser la division, et de construire ensemble une alternative citoyenne forte (sur notre photo, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, considérés en Afrique comme des jumeaux politiques, sont appelés à se ressaisir).
La rupture trahie : Quand les promesses deviennent des dérives
Ousmane Sonko : Du leader espéré au diviseur en chef. En 2024, Ousmane Sonko incarnait l’espoir d’un Sénégal nouveau, débarrassé de la corruption et des inégalités.
Pourtant, aujourd’hui, son discours radical et ses méthodes clivantes risquent de plonger le pays dans le chaos. Lors du Téra meeting du 8 novembre, Sonko a utilisé des expressions comme « Nous allons tout balayer » ou « Les traîtres seront démasqués », un vocabulaire digne des heures sombres des régimes autoritaires que nous avons toujours combattus. En dénonçant les bracelets électroniques imposés à certains, il remet en cause l’indépendance du pouvoir judiciaire, pierre angulaire de notre démocratie. Ses attaques contre Aminata Touré, Abdourahmane Diouf, et d’autres figures de l’Etat ne visent qu’à éliminer ses rivaux et à consolider son pouvoir, au mépris de l’intérêt général. Résultat : Au lieu d’unir le pays autour d’un projet commun, Sonko alimente les divisions, affaiblit les institutions, et retarde les réformes urgentes dont le Sénégal a besoin.

Bassirou Diomaye Faye : Un président prisonnier de son alliance face à cette dérive.
Bassirou Diomaye Faye, président de la République, semble impuissant. Prisonnier de son alliance avec Sonko, il peine à affirmer son autorité et à rassurer les Sénégalais.
Pourtant, le pays attend de lui qu’il garantisse la stabilité, protège les institutions, et impulse un vrai changement. Le dilemme est clair : – Soit Diomaye Faye laisse Sonko imposer sa loi, au risque de voir le Sénégal sombrer dans l’instabilité et l’autoritarisme. – Soit il prend ses responsabilités, recadre Sonko, et redonne au Sénégal une voie pacifique et progressiste. Le temps des tergiversations est révolu. Le peuple sénégalais mérite des dirigeants à la hauteur des enjeux.

Une économie en trompe-l’oeil : Croissance sans développement humain
Avec une croissance du PIB à 8,4 % en 2025, le Sénégal affiche des performances économiques enviables. Les hydrocarbures, les grands projets d’infrastructures, et les réformes structurelles sont présentés comme les moteurs de cette prospérité. Pourtant, cette croissance ne se traduit pas par un mieux-être pour la majorité des Sénégalais : – Une dette publique abyssale qui hypothèque l’avenir. – Un chômage des jeunes endémique, malgré les promesses de création d’emplois. – Des inégalités territoriales criantes : Un Dakar ultra-modernisé face à des régions rurales abandonnées. – Une inflation galopante qui érode le pouvoir d’achat des ménages.
La question est simple : A quoi sert une croissance économique record si elle ne profite qu’à une minorité et laisse des millions de Sénégalais dans la précarité ? Une Société fracturée : Entre colère et désespoir. Après les tensions post-électorales de 2024, le climat social s’était relativement apaisé. Pourtant, aujourd’hui, la colère gronde à nouveau.

Les jeunes, diplômés mais sans emploi, perdent espoir. – Les femmes, piliers de notre économie informelle, restent marginalisées. – Les enseignants, les soignants, les travailleurs réclament de meilleures conditions et plus de respect. La jeunesse sénégalaise, dynamique et ambitieuse, refuse de subir un système qui ne lui offre aucune perspective. Elle veut : – Des emplois décents, pas des promesses creuses. – Une éducation de qualité, pas des diplômes sans avenir. – Une justice équitable, pas des poursuites politiques. Sonko et Diomaye Faye ont une responsabilité historique : Ecouter cette jeunesse, lui offrir des solutions, et l’intégrer dans la construction du Sénégal de demain.
L’urgence environnementale : Un désastre annoncé
Le Sénégal a adopté une lettre de politique sectorielle de l’environnement (2025-2029), avec des objectifs ambitieux : – Réduire les émissions de GES de 23 % d’ici 2030. – Lutter contre la déforestation et la pollution. Pourtant, la situation reste critique : – Dakar, l’une des villes les plus polluées au monde.
La désertification et la salinisation des terres qui menacent notre agriculture. – Une transition énergétique trop lente, avec une dépendance persistante aux hydrocarbures. Notre survie dépend de notre capacité à agir maintenant. Nous n’avons plus le temps de tergiverser.
L’appel à une mobilisation citoyenne pour une révolution pacifique
Face à l’incapacité des dirigeants actuels à unir le pays et à répondre aux attentes du peuple, il est temps de construire une alternative citoyenne. Nous proposons une alliance pacifique, inclusive et déterminée à porter une véritable révolution sociale, économique et écologique.
Nos priorités absolues
Une justice indépendante :
Fin des poursuites politiques et des bracelets électroniques arbitraires. – Réforme du système judiciaire pour le rendre transparent et équitable.
Une économie au service du peuple :
Redistribution des richesses issues des hydrocarbures pour financer éducation, santé et infrastructures. – Soutien aux PME et à l’entrepreneuriat local pour créer des emplois décents.

Un Etat de droit respecté : – Fin des discours de haine et des attaques contre les institutions. – Renforcement de la démocratie participative pour impliquer les citoyens dans les décisions. 4. Une transition écologique accélérée : – Investissements massifs dans les énergies renouvelables. – Protection des écosystèmes et lutte contre la pollution. 5. Une éducation et une santé accessibles à tous : – Digitalisation des services publics pour plus d’efficacité. – Formation professionnelle pour les jeunes et l’accès universel aux soins. Ensemble, nous sommes plus forts.
Ensemble, nous pouvons changer le Sénégal.
Le Sénégal mérite mieux – Mobilisons-Nous ! Le Sénégal est à un moment décisif. Nous refusons de subir les divisions, les dérives autoritaires, et les promesses non tenues. L’heure est venue d’une mobilisation générale pour une révolution pacifique, porteuse d’espoir et de justice. Notre alliance citoyenne n’est pas un parti de plus. C’est un mouvement populaire, une alliance sacrée entre tous les Sénégalais qui croient en un avenir meilleur. Nous n’accepterons plus que quelques-uns décident pour tous. Nous n’accepterons plus que la corruption et l’incompétence brisent nos rêves. A tous ceux qui veulent un Sénégal uni, juste et souverain : – Rejoignez-nous. L’histoire ne se fait pas sans vous. Le Sénégal compte sur vous. Ensemble, nous pouvons. Ensemble, nous gagnerons.
Le Téra meeting du 8 novembre 2025 a révélé une réalité troublante : Ousmane Sonko, au lieu de rassembler, divise. Son discours agressif, ses attaques personnelles contre des figures de l’Etat, et sa remise en question systématique de la justice ne font qu’attiser un climat de méfiance et de conflit permanent.
Pendant ce temps, les vrais défis du Sénégal – chômage des jeunes, inégalités sociales, crise environnementale – restent sans réponse. Il est temps d’agir. Il est temps de dépasser les querelles de personnes, de refuser la division, et de construire ensemble une alternative citoyenne forte.
La rupture trahie : Quand les promesses deviennent des dérives
Ousmane Sonko : Du leader espéré au diviseur en chef. En 2024, Ousmane Sonko incarnait l’espoir d’un Sénégal nouveau, débarrassé de la corruption et des inégalités.
Pourtant, aujourd’hui, son discours radical et ses méthodes clivantes risquent de plonger le pays dans le chaos. Lors du Téra meeting du 8 novembre, Sonko a utilisé des expressions comme « Nous allons tout balayer » ou « Les traîtres seront démasqués », un vocabulaire digne des heures sombres des régimes autoritaires que nous avons toujours combattus. En dénonçant les bracelets électroniques imposés à certains, il remet en cause l’indépendance du pouvoir judiciaire, pierre angulaire de notre démocratie. Ses attaques contre Aminata Touré, Abdourahmane Diouf, et d’autres figures de l’Etat ne visent qu’à éliminer ses rivaux et à consolider son pouvoir, au mépris de l’intérêt général. Résultat : Au lieu d’unir le pays autour d’un projet commun, Sonko alimente les divisions, affaiblit les institutions, et retarde les réformes urgentes dont le Sénégal a besoin.
Bassirou Diomaye Faye : Un président prisonnier de son alliance face à cette dérive.
Bassirou Diomaye Faye, président de la République, semble impuissant. Prisonnier de son alliance avec Sonko, il peine à affirmer son autorité et à rassurer les Sénégalais.
Pourtant, le pays attend de lui qu’il garantisse la stabilité, protège les institutions, et impulse un vrai changement. Le dilemme est clair : – Soit Diomaye Faye laisse Sonko imposer sa loi, au risque de voir le Sénégal sombrer dans l’instabilité et l’autoritarisme. – Soit il prend ses responsabilités, recadre Sonko, et redonne au Sénégal une voie pacifique et progressiste. Le temps des tergiversations est révolu. Le peuple sénégalais mérite des dirigeants à la hauteur des enjeux.
Une économie en trompe-l’oeil : Croissance sans développement humain
Avec une croissance du PIB à 8,4 % en 2025, le Sénégal affiche des performances économiques enviables. Les hydrocarbures, les grands projets d’infrastructures, et les réformes structurelles sont présentés comme les moteurs de cette prospérité. Pourtant, cette croissance ne se traduit pas par un mieux-être pour la majorité des Sénégalais : – Une dette publique abyssale qui hypothèque l’avenir. – Un chômage des jeunes endémique, malgré les promesses de création d’emplois. – Des inégalités territoriales criantes : Un Dakar ultra-modernisé face à des régions rurales abandonnées. – Une inflation galopante qui érode le pouvoir d’achat des ménages.
La question est simple : A quoi sert une croissance économique record si elle ne profite qu’à une minorité et laisse des millions de Sénégalais dans la précarité ? Une Société fracturée : Entre colère et désespoir. Après les tensions post-électorales de 2024, le climat social s’était relativement apaisé. Pourtant, aujourd’hui, la colère gronde à nouveau.
Les jeunes, diplômés mais sans emploi, perdent espoir. – Les femmes, piliers de notre économie informelle, restent marginalisées. – Les enseignants, les soignants, les travailleurs réclament de meilleures conditions et plus de respect. La jeunesse sénégalaise, dynamique et ambitieuse, refuse de subir un système qui ne lui offre aucune perspective. Elle veut : – Des emplois décents, pas des promesses creuses. – Une éducation de qualité, pas des diplômes sans avenir. – Une justice équitable, pas des poursuites politiques. Sonko et Diomaye Faye ont une responsabilité historique : Ecouter cette jeunesse, lui offrir des solutions, et l’intégrer dans la construction du Sénégal de demain.
L’urgence environnementale : Un désastre annoncé
Le Sénégal a adopté une lettre de politique sectorielle de l’environnement (2025-2029), avec des objectifs ambitieux : – Réduire les émissions de GES de 23 % d’ici 2030. – Lutter contre la déforestation et la pollution. Pourtant, la situation reste critique : – Dakar, l’une des villes les plus polluées au monde.
La désertification et la salinisation des terres qui menacent notre agriculture. – Une transition énergétique trop lente, avec une dépendance persistante aux hydrocarbures. Notre survie dépend de notre capacité à agir maintenant. Nous n’avons plus le temps de tergiverser.
L’appel à une mobilisation citoyenne pour une révolution pacifique
Face à l’incapacité des dirigeants actuels à unir le pays et à répondre aux attentes du peuple, il est temps de construire une alternative citoyenne. Nous proposons une alliance pacifique, inclusive et déterminée à porter une véritable révolution sociale, économique et écologique.
Nos priorités absolues
Une justice indépendante :
Fin des poursuites politiques et des bracelets électroniques arbitraires. – Réforme du système judiciaire pour le rendre transparent et équitable.
Une économie au service du peuple :
Redistribution des richesses issues des hydrocarbures pour financer éducation, santé et infrastructures. – Soutien aux PME et à l’entrepreneuriat local pour créer des emplois décents.

Un Etat de droit respecté : – Fin des discours de haine et des attaques contre les institutions. – Renforcement de la démocratie participative pour impliquer les citoyens dans les décisions. 4. Une transition écologique accélérée : – Investissements massifs dans les énergies renouvelables. – Protection des écosystèmes et lutte contre la pollution. 5. Une éducation et une santé accessibles à tous : – Digitalisation des services publics pour plus d’efficacité. – Formation professionnelle pour les jeunes et l’accès universel aux soins. Ensemble, nous sommes plus forts.
Ensemble, nous pouvons changer le Sénégal.
Le Sénégal mérite mieux – Mobilisons-Nous ! Le Sénégal est à un moment décisif. Nous refusons de subir les divisions, les dérives autoritaires, et les promesses non tenues. L’heure est venue d’une mobilisation générale pour une révolution pacifique, porteuse d’espoir et de justice. Notre alliance citoyenne n’est pas un parti de plus. C’est un mouvement populaire, une alliance sacrée entre tous les Sénégalais qui croient en un avenir meilleur. Nous n’accepterons plus que quelques-uns décident pour tous. Nous n’accepterons plus que la corruption et l’incompétence brisent nos rêves. A tous ceux qui veulent un Sénégal uni, juste et souverain : – Rejoignez-nous. L’histoire ne se fait pas sans vous. Le Sénégal compte sur vous. Ensemble, nous pouvons. Ensemble, nous gagnerons.
Samba Kara NDIAYE
Président du Parti Politique NADEMS et du Mouvement de la Troisième Voie (MTVS)





