NUCLEAIRE AFRICAIN : Soutien total et entier de la Russie et de la Chine

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Selon le média japonais, Nikkei Asia, des partenaires russes et chinois apportent leur soutien aux pays africains, qui ont décidé de développer leur secteur nucléaire. Le média estime que cette option est prise par ces pays d’Afrique du fait de l’augmentation de la demande en électricité. Il est admis que si un pays africain veut développer son nucléaire, il ne demande la permission à personne. Cela fait partie du droit des peuples africains à disposer d’eux-mêmes.

« Les pays africains, qui recourent à l’énergie nucléaire au fur et à mesure de la hausse de la demande d’électricité, trouvent des partenaires en Russie et en Chine en leur offrant une opportunité d’élargir leur influence dans cette région en pleine croissance », a indiqué Nikkei Asia. Selon le média japonais, Moscou et Pékin sont des partenaires potentiels très attractifs pour les pays désireux d’assurer leur approvisionnement en énergie.

Ainsi, le Nigeria a ouvert en mars un appel d’offres concernant la construction d’une centrale nucléaire de 4 GW. Le Ghana envisage, lui aussi, de définir d’ici fin 2022, le lieu d’un nouveau site nucléaire (sur notre photo le président sud-africain Cyril Ramaphosa semble encore hésiter). La Russie est considérée comme un candidat probable pour la mise en œuvre des deux projets, indique le média japonais en soulignant que l’entreprise russe, Rosatom, a signé des accords de coopération avec le Nigeria et le Ghana dès 2012.

Qui plus est, la compagnie russe a obtenu des ententes avec l’Ethiopie et la Zambie, et a signé un protocole d’accord avec le Maroc en 2017. L’entreprise aide à former des ingénieurs nucléaires sur le continent et s’est engagé à créer des centres d’éducation technologique en Zambie et au Rwanda.

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