PRESIDENTIELLE AU CAMEROUN : Pourquoi Américains et Français voulaient le départ de Paul Biya

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A Paris comme à Washington, on n’est pas content ce mardi, 6 novembre. Et pour cause, tous les plans visant à éjecter Paul Biya du pouvoir, ont, tous, été déjoués, les uns après les autres, par les Camerounais. Malgré ses 85 ans dont 36 au pouvoir, le président, Paul Biya, a, gaillardement, prêté serment ce mardi, 6 novembre, à Yaoundé, pour un 7è mandat après sa réélection le 7 octobre avec plus de 71% des voix. Cela dit, l’ennemi ne se cache plus : pendant la cérémonie d’investiture dirigée par Cavaye Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale, un rapide coup d’oeil du côté de la loge des diplomates montrait le visage crispé de certains ambassadeurs occidentaux qui ont oeuvré, vainement, pour son départ : ils gardaient leurs mains serrées pendant que l’assistance applaudissait. Une attitude qui tranchait avec celle des diplomates africains, asiatiques et des BRICS.

Le numéro 470 de novembre 2018 d’Afrique Education disponible chez les marchands de journaux répond à la question de savoir si, une fois réélu et son serment prêté, le président, Paul Biya, pourra s’opposer aux Américains et aux Français, qui par tous les moyens utilisés ces derniers temps, ont montré qu’ils ne voulaient plus de lui.

Toujours dans Afrique Education : « Gabon : Y a-t-il encore une opposition » dans le pays ? Les élections législatives du 6 octobre ont créé la surprise. Cette large victoire permettra-t-elle la reprise en main du pays par le pouvoir d’Ali Bongo Ondimba ?

« Côte d’Ivoire : Une transition sans Ouattara et Bédié est-elle possible » ? Cette question à laquelle le numéro 470 d’Afrique Education répond, mérite d’être posée au regard de la dizaine de morts qu’on a dénombrés lors des élections locales du 13 octobre. Qu’en sera-t-il à la présidentielle de 2020 dont les enjeux sont, incontestablement, plus importants ?

« France-Afrique : Baisse de l’aide pour les « femmes avec sept ou huit enfants » » ? Afrique Education a relayé la grande inquiétude actuelle des ONG françaises spécialisées sur les questions de pauvreté en Afrique par rapport à la baisse annoncée de l’aide française au développement alors que les besoins sont sans cesse croissants en Afrique. C’est comme si le président français, Emmanuel Macron, cherchait à imposer sa politique anti-nataliste en Afrique en utilisant son chéquier. Analyse de la situation dans Afrique Education.

C’est dans ce contexte général de baisse de l’aide au développement que se sont ouvertes les négociations ACP-UE en vue du renouvellement en 2020 de la Convention qui lie les deux parties. Chef des négociateurs côté ACP, le ministre togolais des Affaires étrangères, le professeur, Robert Dussey, dans une longue interview accordée au magazine dit être conscient des attentes au niveau des pays ACP et explique comment, avec son équipe de collègues ministres des Affaires étrangères, « il va batailler ferme » pour obtenir une meilleure convention avec l’Union européenne.

Le numéro 470 d’Afrique Education (qui contient beaucoup d’autres informations) est en vente chez les marchands de journaux depuis mercredi, 7 novembre.

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