PRESIDENTIELLE AU NIGERIA : A 76 ans bien sonnés, Muhammadu Buhari jure être en pleine forme pour un second mandat

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Le président nigérian, Muhammadu Buhari, candidat à sa propre réélection en février, a assuré lors d’un débat télévisé, mercredi, 16 janvier, soir, être assez en forme pour diriger ce géant pétrolier de 180 millions d’habitants malgré les critiques sur son âge (relativement) avancé.

Le 16 février, 84 millions d’électeurs nigérians se rendront aux urnes pour désigner leur nouveau président, dans ce qui s’annonce être un scrutin très serré, entr Muhammadu Buhari, 76 ans, et son principal opposant, Atiku Abubakar, 72 ans, du Parti démocratique populaire (PDP).

Le chef de l’Etat et candidat du Congrès des progressistes (APC) a passé, au moins, neuf mois à Londres, où il était soigné pour une maladie non révélée au grand public, lors de son premier mandat.

Interrogé sur ses capacités physiques pour être reconduit à la tête du pays, Buhari a répondu : « Je pense maintenant que nous l’avons démontré ». Il a invité les électeurs à se faire une opinion de sa bonne santé en l’observant lors des meetings politiques à travers le pays : « Voyons si je suis en forme ou pas ».

« J’irai de stade en stade, et je répondrai aux ovations des électeurs », a-t-il expliqué sur un plateau télévisé. « Je leur expliquerai comment nous avons trouvé le pays, et où il en est maintenant. »

C’est la cinquième fois que Buhari se présente à une élection présidentielle, après ses échecs de 2003, 2007 et 2011 et sa victoire historique en 2015, où il fut le premier candidat de l’opposition à remporter le poste suprême dans l’histoire du pays.

Les élections générales de février s’annoncent serrées entre le PDP et l’APC, mais, l’ancien général Buhari, qui avait dirigé le pays en 1983 pendant les dictatures militaires est resté évasif sur son acceptation ou non de sa possible défaite.

« Ça ne serait pas la première fois que je perds une élection », a-t-il expliqué.

Début septembre, Atiku Abubakar, ancien vice-président entre 1999 et 2007, avait déclaré avoir des « craintes » pour les prochaines élections générales, estimant que le président Buhari était « intransigeant et ivre de pouvoir ». Pour preuve, c’est sa nièce, nommée il y a quelques semaines, qui va annoncer le vainqueur de l’élection présidentielle.

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