PROCES SUR LES DETOURNEMENTS DE FONDS AU GABON : On attend le tour de Maixent Accrombessi et de Liban Soleiman

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La justice gabonaise est en train de faire un excellent travail qui, tôt ou tard, aidera l’Etat à marcher, droit, sur ses deux pieds. C’est un courage inédit qui ne devrait pas effrayer, mais, plutôt, rassurer les Gabonais et leurs voisins de la CEMAC. Il faut saluer et encourager l’initiative prise par Brice Oligui Nguéma, le président du Gabon. C’est la preuve qu’il veut faire avancer son pays. Ce procès qu’il vient de rendre possible permet de prendre les Gabonais à témoin. Mais, le travail des magistrats n’est pas encore fini. Celui-ci a très bien commencé, et il donne d’excellents résultats. Il doit se poursuivre.

Les magistrats devraient remonter plus haut. Car le « braquage » de l’ancien première dame en collaboration avec son fils n’est que la conséquence de la gestion de son époux. En effet, tout est parti de son bras droit, Maixent Accrombessi Nkani, que ce dernier avait laissé privatiser le Gabon (sur notre photo, Accrombessi a replié dans son village au Bénin où il se la coule douce). Ali était sa chose au sens propre comme au sens figuré.  Une situation qui a dû horrifier Sylvia au point de s’exiler à Londres où elle réside toujours, mais, plus pour les mêmes raisons.  De l’avis de certains Gabonais, les faits incriminés aujourd’hui partent de cette période et de cette situation.

Liban Soleiman (de « Ndjolé ») a lourdement investi au Rwanda et même dans le club de football Barcelone où il a acheté des parts dans le capital.

Maixent Accrombessi s’est enrichi comme il n’est pas permis autant que Sylvia. Certains Gabonais diraient même plus qu’elle. Si on sort de l’émotion pour analyser cette situation au fond, en faisant appel à la psychologie, on pourrait soutenir que l’enrichissement de l’ancienne première dame peut être considéré comme une sorte de revanche rendue possible par la mise à l’écart (divine) d’Accrombessi du fait de son AVC, et par celui du président de la République, dans un deuxième temps. Ce double choc a entraîné un comportement irréel de Sylvia qui a abouti à une confusion entre vitesse et précipitation dans sa façon d’opérer les détournements car elle et son fils savaient que tout pouvait s’arrêter à tout moment, les Gabonais ayant fini par ouvrir les yeux. Cela est arrivé avec le « coup de la libération » du 30 août 2023.

L’ancien chef de la garde républicaine Brice Oligui Nguéma (devenu malgré lui président du Gabon) porté par ses camarades pour son « coup de la libération ».

La justice gabonaise doit poursuivre et étendre ses enquêtes. Un autre procès ne devrait pas ignorer, cette fois, les individus comme Accrombessi, Liban Soleiman, Seydou Kane, Jean Denis Amoussou, et autres que les Gabonais connaissent très bien.

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