Les événements se bousculent au Bénin où un coup d’état militaire est en cours. Ou plus exactement en cours de finalisation. Pour beaucoup de Béninois, le coup d’état a d’ores et déjà réussi. Mais, pour le moment, on n’est sans nouvelle du président, Patrice Talon, qui s’apprêtait à se rendre à Abidjan pour assister à l’investiture de son homologue, Alassane Ouattara, lundi, 8 décembre. Comme son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, lui aussi, victime d’un coup d’état perpétré par son chef d’état major de l’armée de terre, le général, Horta N’Tam, il ne sera pas de la fête.
Les militaires béninois qui ont pris le pouvoir ne se cachent plus. Pour preuve, le lieutenant, Tigri Pascal, aurait pris la parole, à la télévision nationale, pour annoncer la chute du président Patrice Talon.
Cela dit, la guerre des communiqués a commencé. On suit la situation.
(D’après une correspondance particulière
depuis Cotonou)





