Homme d’affaires bien connu, nouvellement, élu président du Bénin, Patrice Talon (sur notre photo, félicité par Lionel Zinsou le jour de son investiture, le 6 avril) a, déjà, mis le turbo en marche. Il n’aura pas beaucoup de temps à passer à La Marina (présidence du Bénin), juste un mandat de 5 ans. Alors que la constitution lui en donne le droit, il refuse de rester président, après ce premier et dernier mandat.
Après une rencontre au Sommet sous l’égide des présidents du Togo, Faure Gnassingbé et de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, en la résidence privée de ce dernier, lundi, 18 avril, à Abidjan, afin que le courant passe, à nouveau, avec son prédécesseur, Yayi Boni, Patrice Talon va mettre le cap sur l’Hexagone en début de semaine prochaine.
Mardi, 26 avril, il rencontrera, à l’Elysée, son homologue français, François Hollande, pour discuter de la coopération entre les deux pays, dans le contexte de son programme d’action intitulé « Le Nouveau Départ ».
Bien que la France soit un pays assez fauché, Patrice Talon expliquera à son interlocuteur, les contours de son programme d’action dans lequel, il envisage de faire de la diplomatie béninoise un véritable instrument de rayonnement et de mobilisation des ressources au service du développement.
La France est le troisième bailleur bilatéral d’aide publique au développement du Bénin après les Etats-Unis et l’Allemagne. Les axes stratégiques de la coopération entre la France et le Bénin sont définis dans le document-cadre de partenariat (DCP), signé le 29 novembre 2013, à Cotonou.
Ce document, d’un montant prévisionnel de 102 millions d’euros, couvre la période 2014-2016. Il retrace les interventions de la coopération française, mise en œuvre par l’Agence française de développement (AFD), sur trois principaux secteurs : la gouvernance démocratique (24 millions d’euros), le développement durable (entre 51 et 55 millions d’euros), et l’éducation et la formation professionnelle (entre 9 et 11 millions d’euros).