Dans son projet de société, Patrice Talon avait promis de faire de la démocratie du Bénin, un véritable instrument de rayonnement et de mobilisation des ressources, au service du développement. Dans cette perspective, le Conseil des ministres du mercredi, 15 juin, après avoir entendu une communication du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, a décidé de procéder à un réaménagement de la carte diplomatique nationale. Ainsi, de 39 missions diplomatiques et consulaires dans le monde, en ce mois de juin 2016, le Bénin passera à une trentaine de postes seulement : 9 postes seront fermés (5 en Afrique, 1 au Moyen Orient, 2 en Amérique et 1 en Asie).

Trois ambassades seront transformées en consulat général : Abidjan, Libreville et Kinshasa. Il s’en suivra, notamment, le rappel des chefs de mission diplomatique et consulaire admis à faire valoir leur droit à la retraite. Il en sera, aussi, de ceux qui sont en poste depuis plus de quatre ans. Il s’agit, aussi, de ceux qui ont dépassé le temps normal de présence au poste sauf bien entendu décision discrétionnaire du chef de l’état, le rappel du personnel ayant servi en poste et remplissant les critères de rappel. La réduction du personnel en poste, la suppression des postes d’attaché de défense et d’adjoint aux attachés de défense à l’exception des postes qui gèrent les opérations de maintien de la paix.

« Cette politique du réaménagement de la carte diplomatique et consulaire du pays, vise, non seulement, à réduire le train de vie de l’Etat, mais, également, du fait que ces ambassades ne rapportent presque rien comme plus-value à notre pays », a expliqué le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Pascal Koupaki.