Alors que l’Argentine a, finalement, refusé d’adhérer aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), les cinq autres pays restant invités à rejoindre le bloc des pays en développement à partir du 1er janvier, ont confirmé leur adhésion, a annoncé, mercredi, 31 janvier, l’Afrique du Sud. Le président brésilien, Lula, va être déçu car il avait pesé de tout son poids pour que, malgré de grosses difficultés économiques et financière, l’Argentine soit admise parmi ce contingent. Mais le candidat pour lequel il militait, le socialiste, Alberto Fernandez, a perdu le scrutin devant l’ultralibéral, Javier Milei, qui a pris fonction le 10 décembre. Même s’il ne faisait pas mystère de son peu de considération à l’endroit des BRICS, il a, immédiatement, fait savoir que l’Argentine annulait son adhésion au sein de cette organisation.
La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, a indiqué que l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, l’Ethiopie, l’Iran et l’Egypte, ont, tous, accepté de rejoindre les BRICS, à l’exception de l’Argentine.
L’expansion du groupe ajouterait du poids économique aux BRICS, dont les membres actuels sont la Chine, le Brésil, la Russie, l’Inde et l’Afrique du Sud. Elle pourrait, également, amplifier son ambition déclarée de devenir un champion des pays du Sud.
Quelque 22 pays ont « formellement » demandé à rejoindre le groupe des BRICS, tandis qu’un nombre égal ont exprimé officieusement leur intérêt à rejoindre le bloc, a annoncé l’Afrique du Sud en juillet de l’année dernière. Notons qu’à la base, les BRICS sont composés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. Désormais il sera question des BRIC+