CENTRAFRIQUE : FACE AUX MERCENAIRES DE WAGNER, LE DÉNI DU GOUVERNEMENT CENTRAFRICAIN

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En appui aux nombreuses et récentes déclarations du président centrafricain sur le sujet, le premier ministre et la ministre des Affaires étrangères démentent tout lien du gouvernement centrafricain avec les mercenaires de la société de sécurité Wagner, soupçonnés de crimes et d’atteintes aux droits humains.

En minimisant la présence et les actes des mercenaires de la société Wagner, ces deux membres importants du gouvernement centrafricain apportent un soutien sans faille à la politique russophile du président centrafricain (sur notre photo Henri Marie Dondra le premier ministre).

Pour beaucoup d’observateurs, c’est une faute au plan politique comme au plan moral. Il y a, dans ce refus d’affronter la réalité, quelque chose qui relève de la non-assistance à populations en danger. 

C’est une responsabilité que le gouvernement centrafricain semble assumer. Il faut que le gouvernement centrafricain prenne conscience qu’il joue, dans cette affaire, sa crédibilité, son image, son avenir auprès le population et de la communauté internationale.

La ministre centrafricaine des Affaires étrangères Sylvie Baipo Temon chez le président Paul Biya le 10 février 2021 pour solliciter son soutien.

Mais, le gouvernement centrafricain est-il encore libre de ses mouvements ?

Moscou, de son côté, ne peut lâcher des mercenaires qui sont des supplétifs indispensables à la poursuite de son action en Centrafrique et de ses projets sur le continent africain.

Ce ne peut être une excuse, mais ce pourrait être une explication.

Patrick David 

Docteur en droit  

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