L’ancien président du Congo-Brazzaville, le professeur, Pascal Lissouba, aurait eu 93 ans, ce 15 novembre, s’il n’avait pas été brutalement enlevé aux siens un 24 août 2020, à Perpignan, en France, de suite d’une longue maladie. En ce jour mémorable, ses parents, amis et connaissances, se souviennent du grand homme qu’il fut pour le Congo-Brazzaville où on ne le laissa guère déployer son intelligence pour le bien de tous. Un des meilleurs généticiens du continent, le professeur des professeurs était, incontestablement, en avance sur son temps. S’il avait été identifié comme un dirigeant cancre, un président médiocre, prêt à vendre son pays, il aurait duré au pouvoir. On a, d’ailleurs, ici, une des raisons qui ont précipité son éviction de la tête de l’Etat : il se voulait un président élu pour le Congo et les Congolais et non au service des puissances occidentales ennemies de l’Afrique.
Là bas, à l’Orient Eternel où vous reposez, bon anniversaire, ce jour, Monsieur,. le Président Pascal Lissouba.
Nous qui, de votre vivant, vous avions côtoyé, en des périodes différentes, certains, comme moi, lors de votre mandat de chef d’Etat, Président de la République du Congo, nous ne vous oublierons jamais, jusqu’à notre jour là, jour de notre fin.
Monsieur le Président, Pascal Lissouba, grande figure congolaise, vous aviez été. Grand esprit, aux idées nobles, pour construire votre Pays que vous avez aimé, intensément, vous l’étiez, également.
Hors de notre portée, vous vivez en nous. Et votre image plane sur le Congo, symbole d’une oeuvre inachevée et marque d’un Congo attaché à l’unité et à la cohésion nationales ainsi qu’au progrès multiforme du Congo.
Reposez, en paix, Monsieur le Président.
Paris 15 novembre 2024
Joseph Ouabari Mariotti
Ancien Garde des Sceaux du Président Pascal Lissouba.