Ce 23 mars, nous devons élever Pierre Kinganga à la Place que la Nation lui devait et en restituant à travers l’histoire son rôle spécifique dans ce Congo-Brazzaville qu‘il voulait meilleur et exemplaire. Oui, Pierre Kinganga est celui qui voulait le retour de l’Armée comme corps de la Défense nationale dans les casernes pour mieux remplir sa mission de défendre l’intégrité du territoire national contre toute forme d’agression extérieure armée. Et que cette armée à la longue, puisse participer au développement économique, social, culturel et au rayonnement de notre pays. Ce regard de Pierre Kinganga ne pouvait plaire à tout le monde dans l’armée, car d’autres personnes aux ambitions démesurées devaient se servir de son pouvoir coercitif pour se détourner de sa mission noble et protectrice de l’Etat et son territoire. Cette description succincte de l’homme, nous permet d’aller au fond de ses ambitions personnelles et patriotiques, son amour pour la patrie et son dévouement supérieur à l’Etat comme le faiseur du progrès de la Nation.
1 – Le recours à l’épée pour le rétablissement des grands symboles de notre indépendance le 23 mars 1970.
Pierre Kinganga (notre photo) revient après un long exil du Congo-Kinshasa pour vouloir rétablir l’Ancien régime de l’abbé Fulbert Youlou qui avait pour essence l’excellence et la formation des cadres de qualité qui devaient relever le Congo-Brazzaville de la torpeur politique et sociale. Car le cycle du coup d’état militaire a pris naissance le 16 août 1963, quand l’armée n’a pu être au Centre pour départager politiquement les partisans de Fulbert Youlou fragilisés par un mouvement gauchiste venant de l’Est pour que le Congo-Brazzaville soit le relais de l’offensive communiste en Afrique centrale et de l’Est. Ce schéma d’implanter au Congo-Brazzaville un bastion communiste pour libérer l‘Afrique australe de l’emprise des Portugais, de la Grande-Bretagne et de l’Occident. Le Congo-Brazzaville va être le pont de liaison entre les pays de l’Est, l’Union soviétique, la Chine pour la libération de la Rhodésie devenue Zimbabwe, le Mozambique, l’Angola, la Namibie et l’Afrique du Sud. Ce Congo-Brazzaville qui dérange tout le monde, ses voisins, le Congo-Kinshasa, le Centrafrique, le Gabon, le Cameroun. Il y a une unanimité de ses voisins de changer l’option engagée au Congo-Brazzaville. Il faut favoriser un coup d’état qui mettra fin à une telle cacophonie et Pierre Kinganga est celui qui devra mettre fin à une expérience discordante dans la sous-région de l’Afrique centrale. En Pierre Kinganga repose le poids extérieur de libérer la sous-région et en même temps libérer le Congo-Brazzaville d’un socialisme scientifique encombrant et chaotique. Cet enthousiasme fondateur de ce coup d’état va susciter la méfiance chez Mobutu Sese Seko et des interrogations sur le futur de son régime nordiste et dictatorial. Car la réussite du coup d’état de Pierre Kinganga pouvait entraîner la suprématie de Mobutu Sese Seko dans la sous-région et favoriser le retour du royaume du kongo regroupant les deux Congos et remettant en cause la balkanisation de l’Afrique depuis la Conférence de Berlin en 1885. Le 23 mars 1970 représentait un enjeu capital pour le Congo-Brazzaville et le reste de la sous-région de l’Afrique centrale. Cet appui militaire venait de Joseph Désiré Mobutu, qui accompagnait l’Amérique (ÉEtats-Unis d’Amérique), mais, la France était prudente de l’incertitude que représentait ce coup de force pour son influence dans la sous-région. Et que les hommes qui y venaient au pouvoir avaient la Vertu et le sens de la bonne gestion du patrimoine national. Et la France balança son coeur chez les nordistes pour préserver le pouvoir de Marien Ngouabi, bien idéologiquement opposé à la France. Mais, la France par son deuxième bureau enrôlé au sein de l’Etat avec Denis Sassou Nguesso et Barthélémy Kikadidi. Et la France préparait Denis Sassou Nguesso dix ans après pour abattre Marien Ngouabi et désigner la région du Pool comme l’auteur de la mort de Marien Ngouabi et affaiblir la région du Pool aussi longtemps voulu. Mais, le régime installé par Marien Ngouabi et la tendance Noumazalaye Ambroise et Ange Diawara voulait être plus marxiste que le pouvoir d’Alphonse Massamba Débat en montrant un radicalisme le plus profond d’où le changement du drapeau et de son hymne. Un tel régime ne pouvait se démettre que par la force de l’épée, car ce régime n’offrait aucune ouverture de dialogue à l’intérieur et à l’extérieur. Un régime sourd à l’intérieur qui ne pouvait pas avoir un language de dialogue avec son peuple en le divisant entre révolutionnaires et réactionnaires. La révolution voulue par Marien Ngouabi, Ambroise Noumazalaye, Ange Diawara, ne pouvait pas se justifier au Congo-Brazzaville, car le peuple voyait cela comme une intrusion dans son intimité spirituelle et coutumière. Le régime qui va expirer le 16 août 1963 est d’essence violente par le nombre d’assassinats de civils et de militaires comme le capitaine de la garde républicaine, Jean Bikoumou, tué par Marien Ngouabi en lui pointant un clou par la tête et ce crime n’avait pu être jugé et condamné. Marien Ngouabi va montrer son côté criminel qui va le poursuivre jusqu’à subir le même sort par les amis de la tribu. D’autant que Marien Ngouabi avait participé au Cameroun avec l’Armée française à la guerre coloniale contre les Indépendantistes de l’UPC. Le coup de force de Pierre Kinganga va être réparateur du drame subi par la population depuis le coup d’état de Mountsaka, Barthélémy Kikadidi, Madzela, Lelo, d’avoir été l’expression de s’ingérer militairement dans la Vie Civile contre les Institutions démocratiques pour installer une dictature d’Alphonse Massamba Débat pour seulement un coin de Boko contre le Pool et la nation toute entière. La porte du coup de force devenait la normalité et cela donna du zèle à Ambroise Noumazalaye de l’accession du Nord au pouvoir par les armes en fonction de leur minorité. Marien Ngouabi hérite de ce mauvais patrimoine de violence sans moralité à devenir un chef sans une connaissance des règles étatiques en substituant la tribu à la place de l’Etat. Car le MNR n’avait pas un programme politique, social, économique et culturel. Il empruntait le Plan économique de l’abbé Fulbert Youlou sans le dire. Car les nationalisations des fleurons de l’Indépendance furent gérées par des gens sans notions économiques. Pascal Lissouba lança la politique des offices économiques comme un échec. Le Congo-Brazzaville était dans le brouillard politique entre l’affrontement de La défense civile avec l’armée dont Massamba Débat fut l’otage sans qu’il puisse se situer au Centre comme Fulbert Youlou.
Pierre Kinganga vient le 23 mars 1970 mettre fin à la trahison de Marien Ngouabi de ses frères d’armes dont rien ne les unissait. Pierre Kinganga vient avec l’épée pour sonner le pouvoir de l’ordre libre et participer au rétablissement des symboles de la nation et de l’Etat.
2 – Le symbolisme est la forme la plus sûre pour revivifier la mémoire historique d’un peuple en quête de sa personnalité.
Le symbolisme est défini comme suit par le Petit Larousse illustré : << Système de symboles exprimant des croyances. Système de signes écrits dont l’agencement répond à des règles, et qui traduit visuellement la formalisation d’un raisonnement >>. L’intérêt du symbolisme change visuellement la population à voir des choses dont la mémoire avait fait une référence de vie et d’existence. C’est un projet disparu, soit violemment au cours d’un coup d’état, soit à partir d’une calamité ravageant le pays où à la suite d’une guerre civile qui vient annihiler un beau passé dont le peuple était attaché. Le drapeau de l’indépendance apparu ce jour-là du 23 mars 1970 montrait aux yeux du peuple, que le peuple revenait à la source naturelle qu’elle avait perdue. Et l’hymne de la Congolaise retentissant dans les antennes de la Radio Congo annonçait qu’une ère nouvelle se dessinait dans le pays. Toute cette attente avait pour vertu le changement de Tout, du Haut en Bas et du Bas en Haut, telle une fusion du cœur et de l’esprit. Le pays avait changé d’option pour devenir ce matin-là, la première République de Fulbert Youlou, la nostalgie qui était dans le coeur et l’esprit du peuple s’enflammait devenant à l’instant l’arc en ciel qui illumine une nation, hier dans le sommeil. Cette restauration matinalement en marche avait donné au peuple cet enthousiasme qu’un peuple n’a que devant son Libérateur. La représentation physique que s’est faite le peuple de son héros incarnant le représentant le plus fidèle aux institutions démocratiques du 2 mars 1961 parlant au titre 1 DE L’ETAT ET DE LA SOUVERAINETE dans ses articles du 1 au 5 du Constitutif du peuple et de sa réalité vivante. Le souvenir avait un visage de la Libération contre l’oppression du marxisme. Car Pierre Kinganga est l’Homme formé, devenu formateur des autres par ses connaissances techniques, morales, humaines et spirituelles. Il avait forgé un caractère d’homme déterminé à vouloir mettre fin à la supercherie marxiste au Congo-Brazzaville et revenir au Congo de rêve de notre indépendance, celui qui devait consacrer l’homme et femme modernes congolais.
3 – Pierre Kinganga un homme de métier convaincu de son rôle dans la société et formateur de qualité dans les deux Congo.
Pierre Kinganga était un vrai militaire dans le sens strict et ne transigeait pas avec le savoir militaire. Pour lui, la bonne formation traçait le bon chemin de celui qui en avait reçu le bon enseignement de son formateur. Le métier des armes ne pouvait être un prétexte pour ravir le pouvoir à la société civile chargée de conduire les affaires civiles d’une façon correcte. C’est-à-dire, celle qui est habilitée à exercer le pouvoir par des règles non martiales ou guerrières. Le métier des armes se justifiait en protégeant le territoire national contre les invasions étrangères ou la menace extérieure. Le métier de soldat devait conduire celui-ci à exceller dans sa discipline auprès des siens, de sa hiérarchie, de l’Etat et de la communauté nationale dont il assure la sécurité permanente tous les jours. Pierre Kinganga voyait dans le métier une exigence morale de ne pas transiger avec la facilité de l’arme pour prendre le pouvoir et terroriser la population par le droit de tuer facilement et vaincre toute contestation. L’armée est une fierté pour celui qui a la fonction militaire qui est spéciale qui consiste à donner une arme à un citoyen éduqué qui n’a pas la tentation de détruire une société. Et comment dans la Grèce antique, l’on voyait le Citoyen Soldat qui incarnait la Société démocratique dans la revue, Autrement-Collections Morales-Thèmes Le Civisme page 39 et 40, il est dit ceci : Le jeune Athénien ne devenait citoyen à part entière qu’après son service militaire. En tant qu’éphèbe – pendant son service -, il devait prononcer le serment suivant : « Je déshonorerai pas les armes sacrées (que je porte) ; je n’abandonnerai pas mon camarade de combat ; je lutterai pour la défense des choses sacrées et profanes et je transmettrai (à mes cadets) une patrie non point diminuée, mais plus grande et plus puissante, dans toute la mesure de mes forces et avec l’aide de tous. J’obéirai à ceux qui commandent aux lois établies, à celles qui seront instituées ; si quelqu’un veut les renverser, je m’y opposerai de toutes mes forces et avec l’aide de tous. Je vénérerai les cultes de mes pères ». Les paroles d’honneur que vous venez de lire montrent une conception élevée dont Pierre Kinganga pensait pour le militaire congolais et ne voyait pas la fuite en avant du soldat citoyen des ses droits et devoirs. Le métier bien appris et bien exercé faisait du soldat un homme honnête et responsable. Le métier était l’ordre de grandeur qui faisait la personnalité de l’homme qui s’engageait à défendre la République et ses institutions qui assurent la pérennité de l’Etat. De son métier, il devient le formateur et le pédagogue.
4 – L’homme qui fit le groupement aéroporté des parachutistes congolais.
Pierre Kinganga avait pour vertu la rigueur dans le travail bien fait et l’amour pour le prochain. Pour lui, la transmission du savoir à autrui faisait de lui un homme distingué et honorable. Ses connaissances acquises dans ses différentes formations en France à Fréjus et en Union soviétique ont fait de lui un homme solide. Sa compétence lui a permis de forger ce groupement des bérets rouges dont les Marien Ngouabi, Yhomby Opango Joachim, Sassou Nguesso ont fait le bastion de la subversion et de la prise du pouvoir. Pierre Kinganga a formé ces personnes citées ci-haut qui venaient du bataillon d’infanterie et n’étaient pas parachutistes. Il revenait naturellement à Pierre Kinganga d’en devenir le chef du groupement, mais, Barthélémy Kikadidi, très proche du président, Alphonse Massamba Débat, le dissuada de nommer Marien Ngouabi à la tête qui en fit un instrument régional, tribal et de prise du pouvoir. Barthélémy Kikadidi invoqua la qualité de Lari de Pierre Kinganga pour l’écarter de la direction du commandement. Son exigence professionnelle dans l’octroi du diplôme et du brevet de parachutiste donné aux plus méritants qui n’étaient que du Sud d’après les militaires nordistes. La contestation par les Marien Ngouabi et le groupe des nordistes de plus en plus nombreux faisant du groupement un fief et un parti politique pour la conquête du pouvoir. Ainsi une campagne de destabilisation de Pierre Kinganga est menée par la Cuvette dont au devant de la scène est le Capitaine Marien Ngouabi qui devint l’opposant irréductible au président, Alphonse Massamba Débat. Marien Ngouabi va tenter un coup d’état en 1966 qui va échouer avec Denis Sassou Nguesso à ses côtés. Kinganga va être marginalisé et contesté par Marien Ngouabi et les siens pour gagner le combat pour la destitution du président, Alphonse Massamba Débat. L’erreur et la mauvaise foi de Barthélémy Kikadidi pour écarter le lieutenant, Pierre Kinganga, va laisser la voie à Marien Ngouabi d’agir efficacement pour la prise du pouvoir. Mais, il est celui qui a accompli judicieusement son travail de formateur et d’instructeur pour la grandeur du groupement aéroporté. Il va incarner avec Nzalakanda, Denis Sassou Nguesso et lui-même, un groupe d’officiers progressistes qui voulaient le changement politique. Le mouvement du 31 juillet 1968, Pierre Kinganga a été un acteur actif dans le changement politique qui renversa le régime d’Alphonse Massamba Débat dont il était devenu la victime. Il fut celui qui mena le combat pour déloger les éléments de La Défense Civile du camp Météo et évita les morts multiples qui devaient se faire. Il évita le carnage dont Marien Ngouabi et Denis Sassou Nguesso voulaient qu’il se réalise. Pierre Kinganga était le grand héros de ce mouvement et négocia avec ses amis gendarmes la libération de Marien Ngouabi du Camp de la gendarmerie à Bacongo. Pour Pierre Kinganga, le 31 juillet devait être le retour de l’Armée dans les casernes et trouver sa noble mission de la Grande Muette. Et Pierre Kinganga trahi par Marien Ngouabi qui rejoignit l’aile gauche du MNR (Mouvement national pour la révolution) en décrétant le marxisme léninisme qui devint l‘idéologie qui divisa notre armée. Pierre Kinganga prit le chemin de l’exil pour le Congo-Kinshasa.
5 – L’accueil ouvert en reconnaissant ses compétences militaires
Pierre Kinganga divergeait avec la ligne révolutionnaire que Marien Ngouabi venait de prendre en lançant le marxisme-léninisme comme la voie nouvelle qui devait sauver le Congo-Brazzaville. Aussitôt, le général, Joseph Désiré Mobutu, assura à Pierre Kinganga un traitement d’un grand officier qui forma techniquement sa garde présidentielle et les parachutistes de son armée. Il monta en grade au niveau de colonel d’armée. Si ce recrutement par le président, Joseph Désiré Mobutu, montra les compétences universelles de Pierre Kinganga qui eut la confiance du président du Congo-Kinshasa qui compta sur lui pour former ses parachutistes et sa garde présidentielle dans ses qualités morales et techniques. Mais, son amour pour le Congo-Brazzaville devait l’emmener à vouloir le changement dont le Congo-Brazzaville avait besoin pour revenir à l’ancien régime de Fulbert Youlou. Celui-ci avait la forme la plus bonne pour le développement de la nation congolaise trahie par Marien Ngouabi qui lança une révolution qui n’avait plus l’estime et les compétences d’un militaire qui faisait de son métier un repos de grandeur où l’habileté de son esprit, de son coeur et de ses mains. Un officier ne pouvait pas finir ainsi pour avoir eu raison sur les autres. Militaire compétent et sage avait vu loin sur la limite du Civil et du Militaire. Et que Marien Ngouabi allait au cours du temps briser son existence pour avoir négligé les conseils d’un frère d’arme. La notion d’égalité et fraternité pouvait civiliser les bons amis et confirmer la concorde autour des militants engagés pour la liberté. Pierre Kinganga est celui qui refusait de faire plusieurs choses à la fois, mais, il aimait faire mieux ce qu‘il connaissait pour être maître dans l’art de ce qu’il savait faire et non d’agir dans l’incompétence dans les domaines qu’on ne connaît pas.
6 – Ne pas suivre plusieurs lièvres à la fois, ce qui est le signe de l’incompétence.
L’honnêteté de Pierre Kinganga était que le militaire se limite dans ce qu’il sait faire pour mieux montrer sa compétence et non de se fourrer dans un domaine où l’on ne connaît rien. Le militaire devait se limiter dans le domaine des armes pour la défense du territoire en cas d’attaque par l’ennemi extérieur. Il se met dans la définition classique du rôle de la Force publique dans un Etat classique et rassurant pour les citoyens et la Constitution du 15 mars 1992 dans son Titre XIII et notamment dans l’article 161 qui dit ceci : << La Force Publique est composée de la Police nationale, de la Gendarmerie nationale et des Forces armées congolaises.
La loi fixe leur organisation et leur fonctionnement ainsi que les statuts spéciaux des personnels de police, de gendarmerie et de l’armée.
Article 162.
La Force publique est apolitique. Elle est soumise aux lois et règlements de la République. Elle est instituée dans l’Intérêt général. Nul ne peut l’utiliser à des fins particulières.
La Force publique est subordonnée au pouvoir civil. Elle n’agit que dans le cadre des lois et règlements.
Les conditions de sa mise en œuvre sont fixées par la loi >>.
C’est dans ce cadre strict et clair d’une armée apolitique et agissant pour l’Intérêt général non pas pour un homme pour agir contre les citoyens. Mais, dans le respect des droits et devoirs du peuple et non d’une minorité. Car Marien Ngouabi est venu au pouvoir sans connaître le domaine où il agissait, incompétent dès son installation et jusqu’à sa mort. Le treillis ne fait pas de toi un homme de la généralité qui sait aborder les problèmes de la Cité avec une compétence la plus pointue pour la prise des décisions justes. Et d’entamer des dialogues avec ses partenaires en utilisant, pas la force pour vaincre. Mais, il doit être Maître dans la persuasion, convaincre pour vaincre les tumultes qui troublent l’unité d’un pays. Etre citoyen, être civil, être militaire et individu est une somme que ne peut regrouper la culture de nos militaires incapables de bonne éducation civile et politique. Démunis par ses qualités vertueuses, ils ont conduit le Congo-Brazzaville à la ruine et aux crimes multiples. Le képi est devenu la règle pour mal gérer la Cité, les mœurs sont à terre, car de Marien Ngouabi à Joachim Yhomby Opango et Denis Sassou Nguesso, le déclin du Congo-Brazzaville ne fait que s’empirer et les dénommés vont se réfugier dans la Tribu et la Région pour incompétence totale. Pierre Kinganga est celui qui avait vu loin et averti Marien Ngouabi de sa fin tragique et à Denis Sassou Nguesso le même sort viendra à son chevet.
A bon entendeur salut !
Et le peuple congolais dira que la dictature a duré et voilà une ère nouvelle de liberté.
Fernand Mathias Ndalla
(allié politique de feu le regretté Me Aloïse Moudileno Massengo).