CORONAVIRUS : Après les Africains, les indigènes d’Amazonie (Brésil) se mettent aux plantes pour combattre le Covid-19

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Un groupe d’indigènes brésiliens de l’ethnie Sateré Mawé, coiffés de plumes ou de couronnes de végétaux tressés, parcourt le fleuve Amazone à bord d’un canot à moteur, à la recherche de plantes médicinales pour soigner les symptômes du coronavirus. Ils écument des forêts pour repérer des écorces qui soignent (notre photo). Ils procèdent, exactement, comme en Afrique où le virus a été, largement, contenu, grâce aux mêmes méthodes, même si on y compte quelques 3.000 morts deux mois après que la pandémie se soit installée. Un exploit tout de même. Car en Europe et aux Etats-Unis, c’est près de 100 fois plus de morts. Qui pouvait penser avant ce coronavirus que les Africains dorment devant des trésors inexploités susceptibles de leur procurer santé et bien-être ? Ils devraient, plutôt, dire : « Merci Covid-19, tu es le bienvenu » !

Pour ne pas dépendre du système de santé public saturé de l’Etat d’Amazonas (Nord), les autochtones ont recours à leurs connaissances ancestrales. Et ça ne fait pas qu’aider. Ca guérit purement et simplement.

« Nous avons traité tous les symptômes que nous avons ressentis avec des remèdes que nous avons préparés nous-mêmes, comme nos ancêtres nous l’ont appris », explique André Sateré Mawé, qui vit avec 15 autres familles dans un village situé dans une zone rurale près de Manaus, capitale de l’Amazonas.

« Chacun, avec les connaissances dont il dispose, a commencé à élaborer des remèdes et nous les avons testés, chacun pour un symptôme différent », poursuit-il.

Ils concoctent, par exemple, des infusions à base d’écorces d’arbres, du carapanauba (aux vertus anti-inflammatoires), du saracura mira (utilisé habituellement pour le traitement de la malaria) ou du thé avec des ingrédients moins exotiques, comme le citron, la menthe, la mangue, l’ail, le gingembre ou le miel. Comme en Afrique où les mêmes produits permettent de guérir le Covid-19 sans autre forme de procès.

Aucun test de dépistage n’a été effectué au village des Sateré Mawé, mais, Valda Ferreira de Souza, 35 ans, est un cas suspect de coronavirus. Elle a ressenti des symptômes, qui ont fini par passer grâce aux infusions, dit-elle. « Ça m’a fait beaucoup de bien. Je ressentais de la fatigue, j’étais un peu essoufflée », raconte-t-elle.

Rosivane Pereira da Silva, 40 ans, aide André Sateré Mawé à préparer les breuvages. Après avoir fait bouillir les ingrédients dans l’eau, elle les répartit dans de petits flacons ou dans des récipients plus grands, selon les besoins.

C’est grâce à son grand-père qu’elle a su quels ingrédients utiliser. « Je parle toujours avec mon grand-père Marcos, qui a 93 ans et s’y connaît en plantes médicinales », dit-elle.

Conclusion : Amazoniens du Brésil et Africains, même combat ! Mêmes méthodes de traitement pour tuer le coronavirus. A moindres frais. Sans débourser des milliards de dollars qu’escomptent les multinationales pharmaceutiques en Afrique.

De part et d’autre, en Afrique et en Amazonie, on doit fermer, hermétiquement, les oreilles aux injonctions de l’OMS, cette organisation des Nations-Unies sous influence des lobbys pharmaceutiques occidentaux, qui commencent, justement, à s’inquiéter du manque à gagner à venir que va provoquer cette trouvaille des Africains qui, eux seuls, représentent, un marché d’un milliard de personnes.

Dieu est juste en lançant le coronavirus !

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