Alassane Ouattara, soutenu dans les années 2000 par le parti nordiste, le RDR (Rassemblement des républicains) présidé par Djéni Kobina, a mis un point d’honneur à donner une vraie place, une très large place aux musulmans de Côte d’Ivoire, dès son accession au pouvoir en mai 2011. Finalement, ce qui était considéré comme une volonté de rééquilibrage des pouvoirs, est devenu un moyen de domination des nordistes sur le reste du pays.
Ouattara a placé les nordistes et les musulmans partout, dans toutes les sphères de la société, sans jamais se soucier des qu’en dira-t-on. Aujourd’hui, le résultat de sa politique se passe de tout commentaire. Elle est tout simplement difficile à expliquer à toute personne détenant un minimum de bon sens.
Sans faire une enquête à proprement parler, Afrique Education a juste pris les postes les plus stratégiques de l’Etat pour examiner la situation :
Président de la République : Alassane Dramane Ouattara (un musulman du Nord)
Vice-Président de la République : Tiémoko Meyliet Koné (un musulman du Nord)
Présidente du Sénat : Kandia Camara (une musulmane du Nord)
Président de l’Assemblée nationale : Adama Bictogo (un musulman du Nord)
Président de la Commission électorale indépendante : Ibrahime Koulibaly-Kuibiert (un musulman du Nord)
Ministre d’Etat chargé de la Défense : Ouattara Téné Birahima (un musulman du Nord comme son grand-frère même père même mère Alassane Ouattara)
Chef d’état-major des armées : Général Lassina Doumbia (un musulman bon teint du Nord)
Etc etc etc… On pouvait continuer indéfiniment.
Alassane Ouattara avec son sourire de faussaire a réussi à tribaliser la Côte d’Ivoire, dans la douceur, sans susciter aucune réaction négative. Il a planté le virus dans la plaie qui sera très difficile à extirper par son successeur quel qu’il soit.
Afrique Education, dans son numéro 546-547 de juillet-août a osé étaler le tribalisme de Ouattara au grand jour en faisant sa pleine de couverture sur ses musulmans nordistes qui polluent l’atmosphère politique en Côte d’Ivoire. Le danger que va laisser Ouattara, est celui-là (sans oublier les détournements massifs de fonds publics qu’on trouvera par la suite, comme cela a été le cas au Sénégal avec Macky Sall qui voulait un troisième mandat. Il savait pourquoi. De 76% d’endettement par rapport au PIB qu’il a laissé, la Cour des comptes a sorti les dossiers cachés des tiroirs qui font état de 119% d’endettement du PIB. Du coup, le FMI a suspendu sa coopération au Sénégal en attendant d’y voir plus clair. Diomaye Faye et Ousmane Sonko sont obligés de mettre en veilleuse le programme qui les a fait élire. A cause des dettes cachées laissées par Macky Sall qui est attendu devant l’Assemblée nationale du Sénégal pour une séance d’explication.

En Côte d’Ivoire, les surprises attendent les Ivoiriens après le départ de Ouattara (qui n’aura pas un 4e mandat sauf à vouloir mettre le feu au pays. Il en serait totalement responsable). Bientôt, on va se demander à quoi ont servi les 30.000 milliards d’endettement actuels car les Ivoiriens n’ont jamais été aussi pauvres et mal dans leur peau et ce dans tous les domaines.
Le numéro 546-547 de juillet-août 2025 d’Afrique Education est disponible chez les marchands de journaux de Côte d’Ivoire et d’ailleurs. Il est aussi disponible sur le site quotidien de la revue (www.afriqueeducation.com), suivre les instructions jusqu’à l’obtention du pdf.