L’opposition n’a pas, clairement, indiqué, samedi, 10 octobre, pendant le giga-meeting, le visage qu’allait prendre la désobéissance civile. C’est parce que les arbitrages n’étaient pas encore terminés. Maintenant, c’est fait. Les militants de l’opposition doivent apprendre les 10 commandements qui vont, désormais, régir la vie en Côte d’Ivoire jusqu’à ce que le « menteur d’Abidjan » (Alassane Ouattara) retire sa candidature anticonstitutionnelle et accepte de négocier les termes d’une élection consensuelle, apaisée et ouverte à tout le monde, pas seulement aux candidats de son choix. Ce sera ça ou rien.
Les 10 commandements de la désobéissance civile pacifique.
1/ Journées villes mortes
2/ Mairies et conseils régionaux favorables à l’opposition doivent fermer.
3/ Implication obligatoire des syndicats tels que Central Dignité et l’UGTCI, Syndicats des fonctionnaires, des enseignants et des élèves et étudiants, doivent rentrer en scène, avec des grèves indéterminés, pour que le travail public et les écoles ferment immédiatement, au nom de la paix en Côte d’Ivoire.
4/ Maintenant, les meetings doivent être faits les jours ouvrés : lundi, mardi, mercredi, jeudi et vendredi, devant les représentations diplomatiques à l’étranger et en Côte d’Ivoire.
5/ Continuer les rassemblements pacifiques dans toutes les communes d’Abidjan et à l’intérieur du pays.
6/ Boycotter sévèrement les bus dans toutes les communes d’Abidjan, prendre plutôt les Gbakas.
7/ Ouvrir les marchés à partir de 15 heures.
8/ Un microbe pris dans les rassemblements ne doit pas échapper à son destin, il doit être interrogé de sorte à ce qu’il rende un vibrant témoignage inoubliable !
9/ Pas de casse !
10/ Laisser fonctionner les entreprises médicales.