COVID 19 (OMICRON) : Bien que Sud-Africain, Cyril Ramaphosa refuse de favoriser les traitements issus de la médecine africaine

Date

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, déplore la décision prise par plusieurs pays occidentaux et orientaux comme le Japon d’interdire les voyages en provenance et en direction de l’Afrique du Sud, en réaction à l’apparition du nouveau variant du coronavirus découvert dans le pays : le variant Omicron. L’Afrique du Sud est le seul pays au Sud du Sahara à être sérieusement frappé par la pandémie alors que tous les autres pays d’Afrique noire s’en sortent plutôt honorablement. Ce 29 novembre, l’Afrique du Sud compte 89.797 morts covid 19, soit plus que la totalité des morts des pays d’Afrique de l’Ouest du Centre et australe réunis.

Pourquoi ? Parce que l’Afrique du Sud bien qu’étant peuplée en grande majorité d’Africains bon teint, n’a aucune considération pour la médecine africaine. Celle qui est régulièrement utilisée partout ailleurs en Afrique noire et qui a le mérite au moins de renforcer les défenses immunitaires quand les traitements proposés ne guérissent pas carrément les malades covid 19. Preuve de ce dédain, en tant que président en exercice de l’Union africaine, en 2020, Cyril Ramaphosa avait convoqué une visioconférence, le 29 avril 2020, aux côtés de son homologue malgache, Andry Rajoelina, afin de présenter le Covid Organics qui était perçu comme une solution pour guérir le covid 19. Plusieurs chefs d’Etat participèrent à cette visioconférence et beaucoup d’entre eux commandèrent ce produit dont les présidents du Sénégal, Macky Sall, de la RDCongo, Félix Tshisekedi, de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguéma Mbasogo, du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso, de la Gunée-Bissau, Umaru Sissoco Embalo. Ce dernier dit, souvent, haut et fort que c’est le Covid Organics malgache qui lui permit de guérir le covid 19 qu’il avait contacté. Et c’est le président bissau-guinéen qui fut chargé de ravitailler les hôpitaux des 15 pays membres de la CEDEAO, en Covid Organics, à la demande de ses pairs.

Négligée par l’Afrique du Sud, la médecine africaine arrive à sauver l’Afrique noire où le taux de vaccination n’est que de 2% contre 24,1% en Afrique du Sud.

Hormis ce remède malgache que Ramaphosa a refusé de commander, plusieurs autres traitements sont validés par des ministères africains de la Santé et proposés sur le marché, sans que l’Afrique du Sud ne s’y intéresse. Le président, Cyril Ramaphosa a jeté son dévolu sur les seuls traitements proposés par les laboratoires pharmaceutiques occidentaux. Pourtant, beaucoup d’Européens ont pris des traitements venant d’Afrique pour guérir leur covid 19. L’archevêque de Douala, Mgr Samuel Kléda, par exemple, qui est un excellent naturopathe, a eu à guérir plusieurs d’entre eux, sans publicité.

Dans ces conditions, doit-on s’étonner que les choses aillent si mal en Afrique du Sud dont la politique sanitaire contre le covid repose sur le (seul) bon vouloir des Occidentaux qui y acheminent des doses en fonction de leur (seul) degré de générosité ? L’Afrique du Sud compte 24,1% de personnes vaccinées, alors que la médecine africaine, toute proche, est une sérieuse option en Afrique où le taux de vaccination n’est que de 2% mais, où les morts covid se comptent, parfois, par semaine, dans les doigts d’une seule main ?

Nos recommendations

Trouvez-nous sur

Envie d’accéder aux contenus réservés aux abonnés ?

More
articles

×
×

Panier