FRANCE : Avant de quitter le gouvernement, Retailleau durcit les conditions pour devenir Français

Date

Dès 2026, les candidats devront répondre à un questionnaire à choix multiples qui aborde le «découpage administratif» de la France, sa «gastronomie» et même «l’interdiction de la polygamie». Un véritable parcours du combattant dans la mesure où sur les plateaux de télévision où cette nouvelle mesure est débattue, les Français de souche, eux-mêmes, éprouvent énormément de difficultés à répondre aux questions ayant trait à ces mesures. S’il en est ainsi pour eux, combien de fois pour les étrangers candidats à la nationalité française ?

Le président des Républicains, Bruno Retailleau, a signé, deux jours juste avant son départ du ministère de l’Intérieur, un arrêté durcissant l’examen que doivent passer les étrangers voulant devenir Français.

Dès le 1er janvier 2026, les candidats à la naturalisation française, ainsi que, les demandeurs d’une carte de résident ou d’un titre de séjour pluriannuel devront répondre à un tout nouveau questionnaire à choix multiple. Ils devront obtenir un minimum de 80% de bonnes réponses pour espérer obtenir la nationalité.

L’arrêté, paru au Journal officiel le 10 octobre, précise les thématiques des questions qui seront posées au candidat. Parmi elles, on retrouve onze questions portant sur les «principes et valeurs de la République», dont deux sur la laïcité et 6 «mises en situation» durant lesquelles sont abordées la «lutte contre les discriminations et la haine anti-LGBT» ou la «liberté de pensée, de religion» et même «l’interdiction de la polygamie ». Onze questions abordent les « droits et devoirs», six le «système institutionnel et politique » et huit l’histoire, la géographie et la culture françaises.

Les nouveaux Français d’origine étrangère heureux de le devenir.

Dans le détail, les candidats doivent pouvoir attester de leur compréhension du « découpage administratif de la France », de la « durée des principaux mandats » politiques, du « respect des droits de l’homme », des « principales périodes historiques » du pays depuis 1789, des « principaux plats de la gastronomie française » ou des « démarches relatives au logement », entre bien d’autres notions.

Les mesures instituées par l’ancien ministre de l’Intérieur sont tellement difficiles à satisfaire au point qu’on se demande sa réelle motivation dans un contexte où l’immigration est un sujet de débat très passionné en France.

Envie d’accéder aux contenus réservés aux abonnés ?

More
articles

Laisser un commentaire

×
×

Panier