GABON : Qui sont les ennemis d’Ali Bongo Ondimba ?

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Pour ce numéro double 471-472, nous avons hésité entre deux couvertures : Ali Bongo Ondimba dont l’état de santé venait de mobiliser l’attention de toute l’Afrique et de la communauté internationale, et le dictateur 5 étoiles du Congo-Brazzaville. Pour des raisons de sympathie non déguisée, Ali Bongo Ondimba a été choisi pour faire la pleine page dudit numéro.

Avec le titre : « Gabon : Qui sont les ennemis d’Ali Bongo Ondimba » ? Selon notre petite enquête (qui mériterait réellement la rédaction d’un livre), les ennemis du président gabonais sont nombreux. Ils se comptent par milliers au Gabon où beaucoup ne le voulaient plus au Palais du Bord de Mer. A défaut de le battre dans les urnes en août 2016, ils souhaitent sa mort …par maladie ou autres. Cela participe-t-il du combat politique entre Gabonais qui ne se respectent pas ? A chacun d’en juger.

Ce qui par contre, est inquiétant, c’est qu’un chef d’Etat de la sous-région ait, ouvertement, montré son appétence pour qu’un de ses protégés (car il en a plusieurs au Gabon) succède à Ali Bongo Ondimba (alors qu’il n’était que malade). Jugé indocile et indépendant, le président gabonais avait, dès son accession à la magistrature suprême, en 2009, repoussé les différentes « offres » de ce président-pieuvre qui entendait jeter ses tentacules au Gabon pour en faire sa seconde « cour » de palabres et de manœuvres. Le nouveau président gabonais avait refusé tout net, ce qui a, par ailleurs, donné des armes à cet homologue pour lui en vouloir en sponsorisant ses opposants. Mais mal devrait lui en prendre : Ali Bongo Ondimba (Dieu l’a voulu ainsi) est bien vivant. Il est, présentement, à Rabat, où il suit une convalescence très entourée par ceux qui l’aiment réellement : sa mère, sa femme et leurs enfants.

Un conseil pour en savoir plus : courez prendre ce numéro dès samedi, 8 décembre, chez votre marchand de journaux.

Toujours dans le numéro 471-472 d’Afrique Education : « Congo-Brazzaville : Vers un dialogue national et un gouvernement d’union » ? C’est la recommandation forte du FMI, en négociation avec le pouvoir de Brazzaville, depuis bientôt deux ans. Cet article explique les raisons pour lesquelles le FMI a, facilement, signé avec tous les autres pays de la CEMAC (sauf la Guinée équatoriale qui estime pouvoir s’en sortir sans l’aide des colons), mais pas encore avec le Congo-Brazzaville. Et, surtout, pourquoi le FMI ajoute cette conditionnalité avant signature, ce qui n’avait pas été le cas pour le Tchad, le Centrafrique, le Cameroun et le Gabon. Pourquoi les autorités de Brazzaville ont-elles perdu tout crédit auprès des bailleurs de fonds occidentaux ? Car seuls les Chinois continuent de leur faire confiance, jusqu’à un certain niveau. Pour plus d’informations, courez chercher le journal dans le kiosque le plus proche.

« RDCongo : Qui pour succéder à l’actuel président Joseph Kabila » ? Afrique Education a besoin de répondre « Martin Fayulu », sauf que la machine à perdre voudrait prendre le dessus dans le camp de l’opposition. Martin Fayulu a été choisi pour représenter l’opposition. Il peut gagner mais Joseph Kabila avec son vote électronique ambitionne de fausser les élections. A Fayulu de s’organiser pour qu’il ne se fasse pas voler cette élection qui tend les mains à l’opposition quitte à trouver des canaux de coopération avec Félix Tshisekedi qui lui aussi est candidat.

Comme je l’avais dit dans l’éditorial du numéro de décembre 2017-janvier 2018, je ne passerai plus les fêtes de Noël et du Nouvel An dans l’Hexagone. Fini l’hiver (froid) de France alors que le soleil de l’Afrique centrale et de l’Ouest me tend les bras grandement ouverts : l’année dernière, j’avais apprécié les festivités religieuses de la nativité, et celles de la Saint-Sylvestre, sous les étoiles. Les chants de Noël envahissant les programmes des télévisions, m’avaient rappelé mon enfance car ça faisait près de 40 ans que je n’avais plus passé Noël ni le Nouvel An dans mon pays natal. J’ai décidé, après avoir vécu cette chaleur introuvable nulle part ailleurs, que jamais plus de Noël ni de Nouvel An en France. Voilà donc pourquoi je vais m’absenter pendant près de deux mois pour revivre la chaleur du pays. Retour en France vers la fin janvier 2019. Si Dieu nous prête vie, le numéro 473 de février 2019 vous sera servi normalement avec le ton habituel du magazine.

Nous vous souhaitons donc de bien passer d’excellentes fêtes de Noël et du Nouvel An et de consommer avec modération. Rendez-vous dans le magazine papier en février avec le numéro 473. Entre temps, la liaison sera faite avec le quotidien d’information www.afriqueeducation.com qui va poursuivre ses activités même pendant la trêve des confiseurs.

Mais pour le moment, courez chez le marchand de journaux prendre ce dernier numéro de l’année. Car il est tout simplement décapant.

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