GAMBIE : L’ancien président Yahya Jammeh est-il condamné à mourir en exil ?

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Le procureur général et ministre de la Justice de Gambie, Aboubacarr Tambadou, a promis, dimanche, 19 janvier, que l’ancien président, Yahya Jammeh, serait arrêté et poursuivi pour crimes contre l’humanité s’il remettait un jour les pieds dans le pays. Une déclaration qui se passe de tout commentaire.

Aboubacarr Tambadou a déclaré que Yahya Jammeh devrait répondre de ses actes, ayant été reconnu coupable de crimes contre l’humanité par la Commission Vérité, Réconciliation et Réparations (TRRC).

Il a tenu ces propos après les protestations émises, jeudi, 17 janvier, par le parti de M. Jammeh, l’Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (APRC), qui a demandé le retour de son ancien leader.

« Il devra rendre des comptes de premier ordre pour ses crimes, et je peux garantir aux victimes que ce n’est désormais plus une question de ‘si’, mais seulement de ‘quand' », a déclaré le ministre gambien de la Justice lors de l’ouverture officielle de l’Année légale 2020 à Banjul.

« Si l’ancien président Yahya Jammeh revient un jour dans ce pays, il sera immédiatement arrêté et devra faire face aux accusations les plus graves. Aucun bavardage irresponsable, ni aucune acrobatie politique n’empêchera cela de se produire », a-t-il ajouté.

Yahya Jammeh a choisi de s’exiler, à Malabo, en Guinée équatoriale, chez son grand-frère, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Pour l’aider à passer le temps, ce dernier l’aide à s’adonner à des activités champêtres non loin de la capitale équato-guinéenne (notre photo montrant les deux présidents devant une plantation de Jammeh).

La TRRC devait reprendre ses auditions publiques, lundi, 19 janvier, après la trêve des confiseurs.

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