PRESIDENTIELLE FRANCAISE : A quelle sauce les Africains de France et d’Afrique vont-ils être mangés

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La guerre entre la Russie et l’Ukraine occulte toute l’actualité. Mais, les dates de l’élection présidentielle française n’ont guère changé. Du moins, jusqu’à ce jour. Ce qui veut dire que celle-ci se tiendra bien le 10 avril (premier tour) et le 24 avril (deuxième tour). La lecture du numéro 506 d’Afrique Education devrait pousser chaque Africain à oeuvrer pour l’indépendance totale des pays africains. On y lit comment se fit le partage de l’Afrique en 1885 et la Charte de l’impérialisme qui en sortit et qui continue de régir les relations entre l’Afrique et les anciens pays colonisateurs. La France en fait partie, elle qui accorda les indépendances en 1960 pour mieux rester : maintien jusqu’à ce jour du F CFA qui est sa (propre) monnaie qu’elle ne fait que mettre à la disposition de 14 pays africains francophones sous son étroite surveillance, implantation de plusieurs bases militaires pour surveiller les régimes africains sous sa domination, appui des politiques de mal-gouvernance qui provoquent l’exode massif des jeunes africains vers l’Europe. Justement, ce numéro 506 examine les politiques proposées par les grands candidats (en dehors d’Emmanuel Macron qui ne vient que de se prononcer) à l’endroit des Africains de France et d’Afrique.

Il aide les Africains à y voir plus clair :

  • Quelle future politique étrangère pour l’Afrique ? Les propositions parfois extravagantes des uns et des autres sont présentées dans ce dossier ;
  • A quand la fin des ingérences de la France sur le continent noir ? Car contrairement à ce que certains médias français déclarent, il n’y a pas que Poutine qui agresse ; la France notamment de Sarkozy n’a pas été différente de la Russie de Poutine. Championne toutes catégories de l’ingérence, la France s’est effroyablement illustrée en Libye de Kadhafi et en Côte d’Ivoire de Gbagbo ces onze dernières années ;
  • L’immigration en France vue et analysée par Jean-Paul Gourévitch qui travaille sur ce sujet depuis plus de 30 ans. Les Africains ne quittent pas le beau soleil de leur continent parce qu’ils adorent la neige et le froid de France, mais ils fuient la malgouvernance et la dictature que soutient la France, politique qu’on appelle communément « Françafrique » mise par le général de Gaulle au lendemain des prétendues indépendances politiques.

Après avoir lu ce dossier, les bi-nationaux africains sauront, certainement, pour qui voter et surtout, pour qui ne jamais voter. Ils pourront juger en leur âme et conscience avant de choisir leur candidat.

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