RDCONGO : Joseph Kabila, de la reconquête du pouvoir à la peine de mort

Date

Le verdict du procès de Joseph Kabila est attendu, ce vendredi, 12 septembre. Il aura lieu sans lui, Kabila ayant été jugé par contumace. Il risque la peine de mort. Cela fait 7 ans que Joseph Kabila ne dirige plus la République démocratique du Congo (RDC). Une éternité pour celui qui renonça, in extremis, à se présenter pour la troisième fois de suite à la présidentielle de 2018, à cause de la pression internationale, notamment, de l’administration Trump dont l’ambassadrice aux Nations-Unies, Nikki Haley, avait effectué un voyage, à Kinshasa, pour presser Joseph Kabila, de quitter le pouvoir.  En effet, en octobre 2017, elle avait exigé la tenue de l’élection présidentielle en 2018 sur un ton ferme : “Les élections doivent être organisées en 2018. Nous n’allons pas appuyer un calendrier qui ne montre pas clairement que les élections seront tenues en 2018”, avait-elle déclaré à l’issue d’une rencontre avec le président de la Commission électorale nationale indépendante, Corneille Nangaa. C’est ce même Corneille Nangaa qui est devenu aujourd’hui le chef des rebelles de l’Alliance du Fleuve Congo (AFC) et du M23.  Prenant son mal en patience, Kabila prépare son retour, misant, comme son feu père, Laurent Désiré Kabila, sur l’instabilité à l’Est du pays. Une instabilité qu’il crée de toutes pièces, avec ses partisans, pour les besoins de la cause.

L’ambassadrice des Etats-Unis aux Nations-Unies Nikki Haley débarque à Kinshasa en octobre 2017 pour contraindre le président Joseph Kabila à organiser une élection présidentielle à laquelle il ne sera pas candidat. Celle-ci aura lieu en 2018 et permettra l’élection de Félix Tshisekedi.

Tel père, tel fils ! Pourrait-on s’exclamer au sujet de Joseph Kabila, dont la stratégie de récupération du pouvoir semble avoir été copiée sur celle de Laurent Désiré Kabila, même si dans le cas de celui-ci, l’opportunité de gouverner ne se présenta qu’après qu’il eût écarté Mobutu Sese Seko du pouvoir. En sortant de sa léthargie politique, fin 2024, à peine quelques temps avant l’accélération, début 2025, de l’offensive du M23 dans le Nord-Kivu, Joseph Kabila fournissait, déjà, indirectement, les premiers éléments indiquant ses liens avec les rebelles rdcongolais…

Le procès de Joseph Kabila à Kinshasa qui signe sa condamnation à mort. Un renversement de situation inédit…

Nous vous conseillons la lecture intégrale de cet article pour comprendre l’affaire Kabila. La suite de cet article qui fait la pleine page de couverture du numéro 548 de septembre 2025 est à lire sur www.afriqueeducation.com (suivre les instructions jusqu’à l’obtention du pdf du numéro).

Le numéro 548 de septembre est également en vente chez vos marchands de journaux.

Envie d’accéder aux contenus réservés aux abonnés ?

More
articles

Laisser un commentaire

×
×

Panier