SOMMET CEDEAO/CEEAC SUR LE TERRORISME ET L’EXTREMISME VIOLENT : Une vingtaine de chefs d’Etat déjà présents ou attendus à Lomé

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Cet après-midi et jusqu’en début de soirée, le président du Togo, président en exercice de la CEDEAO, Faure Gnassingbé, a accueilli une quinzaine de chefs d’Etat venus participer, lundi, 30 juillet, à Lomé, au Sommet de la CEDEAO/CEEAC sur le terrorisme et l’extrémisme violent. Les arrivées vont se poursuivre dans la nuit, et même demain matin, avec, notamment, celle du co-président du Sommet, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, président du Gabon et président en exercice de la CEEAC.

La CEDEAO battra, incontestablement, tous les records de participation. Il faut préciser que Lomé abritera, aussi, les Sommets de l’UEMOA et de la CEDEAO, juste après le Sommet de la CEDEAO/CEEAC sur le terrorisme et l’extrémisme violent.

Au moment où nous mettons cet article en ligne, de nombreux chefs d’Etat de la CEDEAO ont été accueillis au bas de la passerelle de leur avion par leur homologue du Togo. Il s’agit du Libérien, Georges Weah, du Nigérian, Muhammadu Buhari, de l’Ivoirien, Alassane Ouattara (qui va également présider le Sommet de l’UEMOA à Lomé) (notre photo), du Guinéen, Alpha Condé, du Sierra Leonais, Julius Maada Bio, du Bissau Guinéen, José Mario Vaz, du Ghanéen, Nana Akufo-Addo, du Gambien, Adama Barrow, du Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, du Nigérien, Mahamadou Issoufou et du Sénégalais, Macky Sall. Il reste le Béninois, Patrice Talon, dont l’arrivée à Lomé peut se faire, à tout moment, à sa convenance, par la route ou par avion, et aussi, le président du Cap Vert, Jorge Carlos Fonseca, dont l’arrivée dans la capitale togolaise était prévue vers 21 heures heure locale et GMT. Seul absent pour des raisons électorales, le Malien, Ibrahim Boubacar Keita (IBK) dont certaines sources annonçaient l’arrivée, comme pour montrer la place prioritaire que les questions de sécurité occupent dans son programme de campagne. Le premier tour de l’élection présidentielle s’est tenu ce 29 juillet sur l’ensemble du territoire malien, ainsi qu’à l’étranger.

Les chefs d’Etat de la CEEAC se sont, aussi, mobilisés pour participer au Sommet de Lomé. En attendant l’arrivée, lundi, 30 juillet, matin, du président tchadien, Idriss Déby Itno, et de son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba, le président, Faure Gnassingbé, a, déjà, accueilli, ce dimanche, 29 juillet, ses homologues du Centrafrique, Faustin Archange Touadéra et congolais, Denis Sassou-Nguesso. Ce dernier s’est déplacé à la tête d’une forte délégation composée outre de Jean-Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, mais aussi, et surtout, du ministre de la Défense, le général, Charles Richard Mondjo et de plusieurs hauts conseillers de la présidence.

Premier à arriver en terre loméenne, samedi, 28 juillet, le premier ministre chef du gouvernement, Philémon Yang, représente le Cameroun à ce Sommet. Il est, efficacement, secondé par le ministre des Affaires étrangères, Lejeune Mbella Mbella, dont la participation aux travaux de confection du projet de Déclaration générale, du Communiqué final et du Rapport du Sommet, a été, particulièrement, appréciée par les deux co-présidents de la Ministérielle, à savoir, le Gabonais, Régis Immongault et le Togolais, Robert Dussey.

Autre premier ministre d’un pays membre de la CEEAC, Patrice Emery Trovoada vient pour le compte de Sao Tome et Principe, un archipel de 1000 km² peuplé de 200.000 habitants.

L’Angola et le Burundi ont été, respectivement, représentés par un vice-président de la République tandis que le président de l’Assemblée nationale de Guinée équatoriale occupera la place du président, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, pendant ce Sommet.

D’un de nos envoyés spéciaux
à Lomé (Togo)

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