UKRAINE-POLOGNE : Le racisme bat son plein (les ONG tirent la sonnette d’alarme devant une Union européenne aveugle et muette comme une carpe)

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« Nous, organisations de la société civile exprimons notre grave préoccupation
face aux actes de traitement discriminatoire et inhumains que les ressortissants
africains vivant ou résidant en Ukraine, subissent suite à la guerre déclenchée
depuis le 24 février ». Pour la deuxième fois, les ONG des droits de l’homme s’élèvent contre le racisme qui frappe les Africains en Ukraine où les bombes ne choisissent pas la peau avant de tuer.

En effet, il convient de relever que plusieurs citoyens d’origine africaine sont
confrontés à la persécution, à la xénophobie, au racisme, à la discrimination
raciale de la part des autorités ukrainiennes.

Selon les informations parvenues à notre rédaction, ainsi que, des témoignages
recueillis auprès de victimes, la police ukrainienne empêcherait l’évacuation des
ressortissants d’origine africaine. A cela s’ajoutent les actes xénophobes
orchestrés par les autorités polonaises (dont on connaît le degré de haine envers les Noirs) qui procèdent de manière sélective à l’autorisation d’entrée des personnes fuyant la guerre sur des critères liés à leur couleur de peau. C’est ainsi que plusieurs citoyens africains sont retenus à la
frontière entre l’Ukraine et la Pologne.

A cet effet, les organisations de la société civile, rappellent l’Article 1 de la Déclaration universelle
des droits de l’homme (que l’Union européenne aurait brandi s’il s’agissait des ressortissants d’un de ses membres) qui stipule : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». Mais, ici, comme il s’agit des Non-Européens, pire, des ressortissants africains, Ursula von der Leyen, la tristement célèbre présidente de la Commission de l’Union européenne ne dit mot. Pas plus que le président en exercice de l’Europe, le grand communicateur devant l’éternel, Emmanuel Macron. En pleine campagne présidentielle, il perdrait un point ou deux dans les sondages. C’est une autre forme de racisme car c’est un refus d’assistance à personne en danger. Madame Ursula von der Leyen, pour ne parler que d’elle, préfère fermer les chaînes de télévision russe en plein cœur de l’Europe où la liberté d’expression est un principe sacro-saint de la civilisation européenne, sous prétexte qu’elles font de la propagande de Poutine. Alors que les chaînes françaises et européennes 24h/24 ne font que la propagande Anti-Poutine. Sans être fermées. On en conclut que les Occidentaux n’ont aucun principe moral qu’ils respectent tant que celui-ci n’est pas à leur avantage.

Les organisations de la société civile soulignent aussi que l’Article 14.1 de la DUDH dit ceci : «Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile
en d’autres pays».

Par conséquent, les organisations concernées :


 dénoncent ces pratiques hideuses, xénophobes et discriminatoires
relevant d’un autre âge (dont sont victimes les Africains en Ukraine et en Pologne) ;
 condamnent fermement ces atteintes contraires aux droits humains et
aux principes du droit international des droits de l’homme et du droit
international humanitaire.


Devant cette montée fulgurante de la haine raciale dans le monde, il est urgent
que tous les pays respectent et mettent en application la Convention
internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale,
ainsi que, le programme et plan d’action de la Conférence mondiale contre le
racisme, la discrimination raciale, la xénophobie qui y est associée, (Durban en
Afrique du Sud, du 31 août au 8 septembre 2001).


Les organisations de la société civile :
 demandent impérativement à l’Union africaine, à l’Union européenne et
aux Nations-Unies de se saisir immédiatement de cette situation afin de
garantir et assurer une protection adéquate à ces personnes en détresse.



Signataires :
1. Africa Centre for Democracy and Human Rights Studies (ACDHS)
2. Afrika Jom Center
3. Association Panafrica
4. Comité pour les 50 Ans de l’Union Africaine
5. Africa Cominter
6. Bangwe et Dialogue/ONG
7. Centre du Commerce International pour le Développement (CECIDE)
8. Centre International de Lutte Contre le Terrorisme (CILT)
9. Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine (CMDP)
10. Coordination des Associations de la Société Civile pour la Défense des Droits de
l’homme (CASCIDHO
11. Coopera Sweden Association
12. Forum de la Radiotélévision des Droits de l’Homme (FRTDH)
13. Espace Afrique International
14. Forum de Dialogue Interreligieux et Interculturel (FICIR)
15. Guinée Développement (GUIDE)
16. Health and Environment Program (HEP)
17. Himalyan Research and Cultural Foundation
18. Interfaith International
19. Mouvement International Pour les Réparations (MIR)
20. Nord Sud XXI
21. Organisation de l’Unité Syndicale Africaine (OUSA)
22. Omar El Mokhtar Institute for Human Rights,
23. Organisation pour la Communication en Afrique et de Promotion de la Coopération
Internationale (OCAPROCE)
24. Pan-African Forum on Rights and Development
25. Rencontre Africaine Pour le Défense des Droits de l’Homme (RADDHO)
26. Réseau de Formation, de Recherche et d’Action sur les Migrations Africaines
(REFORMAF)
27. Réseau de la Commission Indépendante des Droits de l’homme pour l’Afrique du
Nord
28. Rwanda Woman Network
29. Sudan Documentation Centre
30. Switzerland Tamil Action Group (STAG)
31. Tamil Centre For Human Rights (TCHR)
32. Université Populaire Africaine (UPAF)
33. Union Inter-Africaine des Droits de l’Homme (UIDH)

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