VACCINATION OBLIGATOIRE ANTI-COVID 19 AU CAMEROUN : LES LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES SONT-ILS À L’OEUVRE ?

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Le Collectif des syndicats des enseignants du Cameroun a saisi, mardi, 19 octobre, le président, Paul Biya, afin qu’il mette fin à la vaccination obligatoire que commencent à demander certains  ministres comme ceux de la Santé publique et de la Fonction publique.  Les syndicats soutiennent qu’une « Vaccination obligatoire (est) une atteinte aux droits et libertés collectifs et individuels des citoyens camerounais ». Il s’agit d’une menace à peine voilée car ils sont prêts à déclencher une grève illimitée s’ils ne sont pas écoutés.

Depuis quelques jours, en effet, des mesures visant à rendre obligatoire la vaccination contre le Covid-19, sont en train d’être édictées par certaines autorités administratives. Il s’agit du ministre de la Santé publique(notre photo), du gouverneur de la région de l’Est et du préfet du département de la Kadey, qui interdisent l’accès aux locaux abritant leurs services à toute personne non vaccinée. Pour mettre en place ce dispositif, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative et le ministre de la Santé publique, ont pris une note d’information (N°000019/N/MINFOPRA/MINSANTE, le 14 octobre 2021, instituant une campagne gratuite de vaccination contre le Covid 19 tout au long du mois de novembre 2021 pour tous les agents de l’Etat encore actifs, ou ayant été admis à faire valoir leurs droits à la retraite.

Dans leur courrier, les syndicats rappellent au président de la République qu’aucune disposition légale n’a été prise par le parlement (Assemblée nationale et Sénat) pour encadrer cette vaccination obligatoire, et par conséquent, toute mesure vaccinale contre le Covid 19 doit rester libre de toute contrainte.

Certains pays tels que la France, l’Italie, les Etats-Unis, qui ont procédé, en respectant les formes légales appropriées, à la vaccination de leurs populations bien avant le Cameroun, remettent en question l’efficacité de certains de ces vaccins en les interdisant ou en en suspendant l’application à ces mêmes populations. C’est la raison pour laquelle le Collectif des syndicats des enseignants du Cameroun (SNAES, SNICOMP, SNUIPEN, SNIEB, SNAEF, FECASE, ODE, ONEEPS, SNEPMA, SYNTESPRIC, SYNAEEPCAM, CATTU, CEWOTU, BATTUC, PEATU, TAC,FESER, COJAJA) « Marque son opposition claire et nette à toute forme d’obligation vaccinale contre le Covid 19 ciblant des agents de l’Etat relevant des ministères en charge de l’Education, tel que le prévoit la note d’information sus-citée ».

Le Collectif « Se réserve le droit de lancer une grève nationale pour contester une éventuelle campagne de vaccination qui userait effectivement de contraintes quelles qu’elles soient envers les enseignants et assimilés ».

Le gouverneur de la région de l’Est du Cameroun, Grégoire Mvongo, fait polémique en imposant une vaccination obligatoire de tous les agents de l’Etat dans sa province.

D’aucuns se demandent si, comme à leur habitude, les laboratoires pharmaceutiques ne sont pas derrière cette campagne, qui contredit les instructions du chef de l’Etat qui avait affirmé que la vaccination n’est en rien obligatoire ?

Selon les chiffres de l’OMS, le Cameroun enregistre :

  • près de 98% de taux de guérison grâce notamment à des solutions endogènes efficaces et éprouvées. Le ministère de la Santé du Cameroun avait autorisé, il y a quelques mois, la mise en vente sur le marché de quatre traitements anti-Covid 19 qui ont fait leur preuve et dont l’efficacité n’est contestée par aucun Camerounais ; un cinquième traitement est même venu s’ajouter aux quatre précédents. C’est dire que le Cameroun a ce qu’il faut pour traiter le Covid 19.
  • à peine 0,05% de décès, soit, un taux de mortalité proche de zéro en intégrant les amalgames, mais aussi, des taux de létalité et de morbidité tout aussi bas ;
  • à peine 3% de vaccinés contre le Covid 19 malgré les persistantes campagnes de vaccination.

D’où la question de savoir quels laboratoires (car beaucoup les soupçonnent d’être à la manœuvre derrière cette décision) bousculent-ils les autorités sanitaires du Cameroun au point de ne pas respecter les prescriptions présidentielles ?

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