Un juge du Vatican a ordonné, samedi, 3 juillet, la tenue d’un procès pour le cardinal italien, Angelo Becciu, et neuf autres personnes, impliqués dans des crimes financiers, dont détournement de fonds, blanchiment d’argent, fraude, extorsion et abus de fonction. Cela montre à suffisance que le Saint-Père veut remettre l’église catholique sur de bons rails. Le pape François montre, aussi, qu’il peut être gentil, progressiste même, mais, il condamne le vice avec la dernière énergie où qu’il soit ployé, surtout, quand celui-ci est logé dans l’église, et plus proche, au Vatican. Avis aux églises catholiques, surtout, d’Afrique où cette institution est parfois bafouée, considérée comme un endroit où on se réfugie juste pour fuir le chômage et où les péchés les plus condamnables sont l’oeuvre des gardiens de la foi, et ce au grand étonnement des fidèles : collection de maîtresses et d’enfants, détournement de biens de l’église, pactisation avec les hommes de pouvoir pour avoir les bien-être matériels indus, etc.

Parmi les inculpés figurent le cardinal, Angelo Becciu, ainsi que, l’ancien chef de l’unité de renseignement financier du Vatican et deux courtiers italiens impliqués dans l’achat par le Vatican d’un immeuble dans un quartier luxueux de Londres.

Démission du cardinal Angelo Becciu en 2020.

Le cardinal, Angelo Becciu, avait été démis de ses fonctions par le pape François l’année dernière. Accusé de détournement de fonds et d’abus de pouvoir, il a, toujours, clamé son innocence en deux ans d’enquête.

Conformément à la loi de l’église, le pape François a personnellement approuvé la décision du juge d’inculper le cardinal Becciu, qui devient le plus haut responsable du Vatican à être inculpé pour des délits financiers.

Le procès s’ouvrira au Vatican le 27 juillet. Un moment de très grande souffrance pour l’église catholique toute entière.