Après leur passage devant Donald Trump, à Washington, Paul Kagame et Etienne Tshisekedi signeront leur dernier accord …au ciel.

Le président rdcongolais a secoué toute la terre à la recherche de condamnations internationales et de sanctions contre le Rwanda et l’AFC/M23. Sans succès ! Contrairement au fait que Tshisekedi a une diplomatie nulle et une armée bonne à rien, Kagame, lui, a incarné un leadership efficace, qui donne des fruits.  

La RDCongo souffre d’une communication et d’un tourisme diplomatique inefficaces. Comme s’il se prenait pour un mannequin, Félix Tshisekedi, drapé dans de très beaux costumes, a multiplié des voyages en Occident pour demander la condamnation du Rwanda et de Paul Kagame, oubliant qu’il est au pouvoir depuis sept ans qu’il n’a pas su mettre à profit pour bâtir une armée forte et une diplomatie solide. Comment pouvait-il le faire alors que lui-même reste un homme léger, tout le contraire de son vénéré papa, Etienne Tshisekedi ? (sur notre photo, il a gardé son dossier fermé comme s’il était absent des lieux alors que les deux autres présidents les brandissaient ouverts devant les photographes).

Paul Kagame (qu’on n’a jamais soutenu à Afrique Education) vient de donner une leçon de leadership au pantin de Kinshasa (qui serait à la recherche d’un troisième mandat). Un sacrilège ! Pendant que Kagame se tenait face à plus de 15 hauts responsables américains (sénateurs, décideurs, stratèges), c’était pour leur expliquer le pourquoi de la situation actuelle. Tous prenaient des notes comme des écoliers de la classe de sixième devant le maître. Qu’on le veuille ou non, le sanguinaire de Kigali, auteur du génocide de 1994 qui a entraîné plus de 800.000 morts, s’est encore affirmé en se faisant respecter par la première puissance (économique) du monde (car la Russie est la plus grande puissance militaire du monde).

Félix Tshisekedi, de son côté, a embarqué une délégation de féticheurs, de journalistes et d’applaudisseurs de Kinshasa pour multiplier des briefings aussi inutiles que ridicules : Une communication malade, un spectacle qui n’a rien à voir avec un leadership présidentiel.

A Washington, il y avait, d’un côté, un chef d’Etat (qu’on n’aime pas à Afrique Education, on se répète), qui maîtrise l’art de gouverner, de négocier, d’influencer. Et de l’autre, un mannequin venu montrer ses beaux costumes (qu’on soutient à Afrique Education malgré sa nullité) qui a confondu (mauvaise) communication et tourisme diplomatique. Il a voyagé avec une forte délégation inutile alors que l’Est de son pays est en train de brûler. On ne dirige pas un pays avec des selfies et des conférences de presse improvisées. Loin d’être parfait, Kagame, lui, savait, exactement, pourquoi il avait voyagé, qui il devait rencontrer et quel discours tenir. C’est cela le leadership.

Dire que Félix Tshisekedi, à un moment, avait caressé l’idée d’un troisième mandat. Il a vite annuler cette idée qui ne lui traverse plus l’esprit. Les RDCongolais doivent plutôt lancer le compte à rebours jusqu’à son départ à l’issue de ce deuxième et dernier mandat.