Par décret présidentiel du 29 décembre 2025, le président, Brice Clotaire Oligui Nguema, a nommé Guy-Bertrand Mapangou président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC). Objectif : Orienter et évaluer mieux les politiques publiques.
C’est un bon cadeau pour la nouvelle année 2026 que le président, Brice Oligui Nguéma, fait à l’intéressé, mais, surtout, à l’Etat du Gabon. Car Guy-Bertrand Mapangou est tout sauf un illustre inconnu dans le pays. Au moment où certains mettent la pression sur le président pour qu’il éloigne de son entourage des personnalités peu fiables dont beaucoup traînent des casseroles, il montre qu’il peut dénicher quelques oiseaux rares ayant gardé une bonne probité morale et à qui il peut confier des responsabilités sans s’attirer beaucoup de critiques. C’est le cas de Guy-Bertrand Mapangou.

Parmi les responsabilités de premier plan qui lui furent confiées ces dernières années, il y a, par exemple, celle de secrétaire général-adjoint de la présidence de la République pendant le premier magistère d’Ali Bongo Ondimba. De source très bien informée, Guy-Bertrand Mapangou ambitionnait d’installer une (nouvelle) éthique au Palais du Bord de Mer. Pour le bon fonctionnement de la Maison. Mais, son principal adversaire fut Maixent Accrombessi qui, à l’époque, n’était que le chef de cabinet du président de la République. Par ses multiples blocages de l’action du secrétaire général-adjoint, Maixent Accrombessi annonçait, déjà, la couleur que beaucoup refusaient de voir. La fin de cet homme au Gabon donne largement raison à Guy-Bertrand Mapangou qui, finalement, fut exfiltré du palais pour un poste au gouvernement. La politique ainsi pratiquée n’honore personne et c’est d’ailleurs l’addition de tels méfaits et comportements négatifs, qui aboutirent à ce que les Gabonais appellent le « Coup de la libération » du 30 août 2023.

Le fait que Brice Oligui Nguema ait fait appel à lui à la présidence de la République comme Haut représentant personnel, puis, comme président du CESEC montre qu’il a une vision pour son pays. Depuis plus de deux ans qu’il est là, il a eu le temps d’observer et commence à agir en conséquence. On peut critiquer certains choix qu’il porte sur certaines personnes, mais, pour Guy-Bertrand Mapangou, ce sera bien moins le cas.
Il n’est d’ailleurs pas seul à avoir un tel profil : Ancien ayant servi les chefs d’Etat passés et gardé une très bonne image, qui permet qu’il soit à nouveau sélectionné par le nouveau président pour faire partie de la nouvelle équipe. De mémoire, on peut, aussi, citer des profils (très expérimentés) comme ceux de Germain Ngoyo Moussavou, Vincent Mavoungou Mbouyou, Michel Essonghe, etc. Il y en a comme ça quelques-uns qui peuvent aider le Gabon à vraiment avancer… A condition qu’ils aient encore envie. Car il y a aussi … le critère « âge ».





