« Il s’agit d’un bébé qui est né avec une microcéphalie. Le test de la mère s’est révélé positif » au zika, a indiqué Hernando Agudelo, le représentant de l’OMS en Angola.
« S’il existe déjà un cas de microcéphalie associé à zika, cela signifie que le virus circule en Angola depuis plus de neuf mois », a-t-il poursuivi, précisant que la mère et son bébé vivent dans la province du Bengo (Nord), à 60 kilomètres de la capitale Luanda.
Deux autres cas avaient été recensés par les autorités sanitaires angolaises ces derniers mois.
Ils impliquaient un Français en transit en Angola, depuis rentré dans son pays, et un Angolais vivant dans la capitale.
Depuis 2015 et l’explosion de l’épidémie du virus, 73 pays sont touchés par le zika, surtout, en Amérique latine –en particulier au Brésil– et dans les Caraïbes.
Le virus peut se transmettre par la piqûre du moustique Aedes aegypti, mais aussi, par voie sexuelle.
Il est à l’origine de problèmes neurologiques chez les adultes, mais aussi, de malformations congénitales comme la microcéphalie, observée chez les foetus et les bébés nés de mères infectées.
Décrété « urgence de santé publique de portée mondiale » par l’OMS, en février 2016, le virus zika a, finalement, perdu ce statut, en novembre, suscitant l’inquiétude des pays les plus touchés.
L’Angola fait partie des pays à risques en matière de fièvre jaune, de dengue ou de paludisme, également, transmis par le moustique (notre photo montrant la façade principale de l’hôpital général de Luanda).