BOKO HARAM : Abubakar Shekau vers la fin ?

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La police nigériane a confirmé, jeudi, 24 mars, l’arrestation de deux des commandants les plus recherchés du groupe islamiste, Boko Haram, dans l’Etat de Taraba, dans le Nord-Est du pays.

Ali Audu et Abdulmumini Abdullahi ont été remis à l’armée dans l’Etat voisin de Yobe, a précisé Shaba Alkali, le chef de la police de l’Etat de Taraba, avant d’ajouter qu’ils avaient été arrêtés, respectivement, le 22 février et le 5 mars.

Les deux hommes sont inscrits sur la liste des membres de Boko Haram parmi les plus recherchés publiée, l’année dernière, par l’armée nigériane.

Au moins, cinq des commandants de Boko Haram ont été arrêtés, l’année dernière, dans différentes parties du pays. Conséquence, l’organisation terroriste n’a pratiquement plus d’état major opérationnel digne de ce nom, comme avant.

L’affaiblissement de la secte se poursuit, activement ; il ne se passe pas de jour sans qu’on n’annonce la libération de prisonniers, du côté du Nigeria ou du Cameroun. Parfois par centaines de personnes. Il s’agit, généralement, de personnes prises en otage que Boko Haram gardait sous la contrainte. Comme esclaves du sexe, cuisinières, chair à canon, etc.

Selon certaines sources, Abubakar Shekau (notre photo), le chef de Boko Haram, se serait réfugié dans l’immense forêt de Sambisa d’où il ne sort, pratiquement, plus. Il serait convaincu de son imminente arrestation à en juger l’efficacité de l’offensive coordonnée des armées nigériane et camerounaise, qui veulent, en finir.

Le gouvernement nigérian a, déjà, déclaré avoir « techniquement » vaincu le groupe, mais, les activistes continuent de perpétrer des attentats terroristes aussi bien au Nigeria qu’au Cameroun. L’objectif d’Abuja et de Yaoundé est, là aussi, d’enrayer, totalement, cette menace, d’où l’appel à la collaboration de la population (pour le bien commun de tous).

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